Le jeune homme de 25 ans, qui avait violé une chèvre au printemps 2022, a écopé de six mois de prison avec sursis et de l’interdiction à vie de détenir des animaux.
Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 10 au 11 mai 2022, dans une chèvrerie de Chaintreaux en Seine-et-Marne rapporte l’association Stéphane Lamart, basée à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). L’association de défense des animaux s’est portée partie civile. “Un jeune homme a été filmé par des caméras de surveillance, après avoir escaladé le grillage et entré dans l’enclos des chèvres, il a mis une main dans son short et a commencé à se masturber. Puis, il s’est approché d’une chèvre âgée de trois ans avant de la pénétrer. L’animal s’est ensuite mis à le lécher. Pour l’individu, c’était un signe de consentement, il l’a alors violé pendant 30 minutes. Après avoir fini, il a emmené la chèvre dans sa voiture afin de la proposer à un ami qui a refusé catégoriquement.“
Il a ensuite abandonné la chèvre dans une forêt de Souppes-sur-Loing, laquelle a été retrouvée par sa propriétaire et conduite chez un vétérinaire qui a effectué des prélèvements et constaté des lésions génitales.
Identifié par des caméras de vidéosurveillance, le jeune homme avait ensuite été interpellé le lundi 16 mai et placé en garde à vue à la gendarmerie de Lorrez-le-Bocage. Lors de son audition, il a reconnu les faits, précisant qu’il préférait le faire avec une chèvre plutôt qu’avec une femme.
Ce lundi, le prévenu était absent de l’audience. Il a été condamné avec sursis probatoire pendant 24 mois. Il s’est aussi vu interdire à vie de détenir des animaux. Il devra également verser 1 € à chacune des 6 parties-civiles, dont l’association Stéphane Lamart, ainsi que 100 € au titre des frais d’avocat.
“C’est une décision plus que décevante, estime Stéphane Lamart. Ce jugement est une incitation à la récidive, mais également une incitation aux viols. La justice a une nouvelle fois été incompétente et le jugement n’est pas à la hauteur des faits. La peine sur les intérêts civils est complètement ridicule, cela ne couvre ni le préjudice moral de l’association, ni les frais d’avocat.”
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