Prévention des violences, féminisation des noms d’espaces publics… d’ici à la fin de l’année, Paris Est Marne et Bois planche sur un plan égalité femmes hommes. Ce jeudi, une cinquantaine d’acteurs institutionnels et associatifs ont planché ensemble sur les premières pistes d’action.
“Ce n’était pas une compétence obligatoire mais il était nécessaire de coordonner nos engagements respectifs, d’échanger nos bonnes pratiques. Nous avons décidé de proposer quelque chose d’inédit en devant le premier territoire métropolitain à se doter d’un plan d’égalité femme-homme avec des actions à proposer dans divers domaines en priorité la lutte contre les violences, mais aussi, la représentation de la femme dans l’espace public, l’accès au droit, à l’insertion et à l’emploi, la santé ou la culture”, motive Igor Semo, maire LR de Saint-Maurice et vice-président du territoire en charge de la délégation droits des femmes. Pour l’heure, les premières mesures prises dans le cadre de cette délégation ont été l’augmentation de 40% de la subvention au centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF) du Val-de-Marne (133 000 euros), une adhésion au centre Hubertine Auclert dédié à l’égalité femme-homme, la création d’un emploi dédié, une convention avec le centre d’accès au droit ou encore le lancement d’une exposition itinérante et un concours d’art graphique sur les femmes engagées.
Pour aller plus loin, le territoire s’est mis au tour de la table lors d’un séminaire réunissant élus, associatifs et partenaires institutionnels à Saint-Maurice. Était notamment présent le sous-préfet d’arrondissement Bachir Bakhti. “Assistés du centre d’étude et de pratique d’éducation populaire, nous avons lancé la co-construction du plan en proposant aux invités de participer à des tables-rondes thématiques. A chaque fois, ils devaient lister les actions, les politiques publiques existantes et leurs limites, puis imaginer des pistes, des solutions, sans la contrainte du budget ou du politique”, résume Séverine Dos Santos, chargée de projet et élue à Joinville-le-Pont.
Premières pistes
Parmi les premières pistes, les participants ont priorisé les places d’hébergement pour éloigner les auteurs de violences conjugales, la formations des agents de police à ces questions, la création de points d’écoute, l’utilisation des réseaux sociaux pour faire de la prévention contre la prostitution chez les jeunes, la féminisation des noms de rue et d’équipement ou encore les actions auprès de l’éducation nationale pour mettre davantage en avant des figures historiques féminines.
La prochaine étape consistera à consulter les habitants. Objectif : aboutir d’ici à la fin de l’année.
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