Sobriété et transition, voilà ce à quoi la préfète du Val-de-Marne a appelé lors de son grand oral annuel auprès des conseillers départementaux, ce lundi. En face, les élus ont fait valoir les conséquences financières de la crise dans leur budget et largement interpellé la préfète sur le retard pris par l’Etat dans les grands projets de transport qui conditionnent la transition écologique.
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Oui et puis il faut retoquer une bonne fois pour toutes ce projet insensé de prolongement de la ligne 1.
Il est totalement hors de prix et écocide : atteinte considérable et irrémédiables au bois de Vincennes dont 6 hectares seraient déclassés, pollution des nappes phréatiques, bilan carbone désastreux, etc….
Ce n’est pas un hasard si ce projet a été retoqué par la totalité des autorités indépendantes consultées : Autorité environnementale, Secrétariat Général Pour l’Investissement, et pour finir avis défavorable de la commission d’enquête publique à l’unanimité de ses membres (après une participation record et une majorité d’observations défavorables durant l’enquête publique)
Sans parler de toutes les associations mobilisés (en particulier pour protéger le bois de Vincennes) et d’une pétition sur change.org qui doit approcher les 70 000 signatures désormais.
Comme mentionné dans l’article, une telle contestation confirmée par l’avis négatif de la commission d’enquête, en fait, ça n’arrive juste jamais pour un projet d’infrastructure publique.
C’est quand même qu’il y a un sérieux problème !… n’en déplaise à certains qui ont peut-être des appétits cupides par rapport à quelques valeurs foncières ou projets commerciaux induits par une nouvelle station de métro.
En fait, la seule question vraiment légitime, c’est : comment on peut améliorer dans le futur l’offre de transport de l’est parisien ?
Et autant ce projet, il faut l’abandonner, autant il est surement utile de travailler sérieusement à des alternatives (bus en site propre, mobilité douce, ou que sais-je…) qui apporteront des solutions écoresponsables et auront ainsi toutes les « chances d’aboutir » en permettant d’ « éviter les déconvenues », pour reprendre les mots de la préfète.
Et il n’est même pas impossible que ça coute moins cher au final !
Il est navrant de constater que les deux projets d’aménagements cyclables préparés par l’exécutif précédent du Conseil de département n’ont pas été concrétisés alors qu’ils avaient obtenu des financements nationaux au titre du Plan Vélo : 1° l’anneau cyclable du carrefour Pompadour 2° la requalification de la passerelle d’Ablon sur la Seine. C’est bien joli de se plaindre du manque de financement des travaux routiers et de la transition énergétique, mais il faudrait que le CD94 commence par réaliser ces projets qui sont prêts depuis plus d’un an et qui ont déjà occasionné des études importantes.
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