Santé | Ile-de-France | 01/12/2022
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VIH en Ile-de-France : forte augmentation des traitements préventifs

VIH en Ile-de-France : forte augmentation des traitements préventifs © klaus nielsen

À l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida, l’Institut Paris Région et l’Observatoire régional de santé font le point sur les chiffres. L’Ile-de-France concentre, en effet, 60 % des patients VIH en France, avec de fortes disparités entre départements. On observe par ailleurs une forte augmentation des traitements préventifs (Prep). Détails et tendances.

60 000 personnes prises en charge pour le VIH en Ile-de-France. Globalement, l’épidémie reste majoritairement masculine, qui concerne les hommes à 65 % au niveau national et à 67 % au niveau régional. En Ile-de-France, le taux de prévalence pour 100 000 habitants est ainsi de 594 en moyenne, mais de 801 pour les hommes contre 405 pour les femmes.

À noter toutefois de grandes disparités entre les départements. Le taux de prévalence masculin est ainsi nettement plus élevé à Paris, qui frôle les 2 %, contre 0,36 % dans les Yvelines. Chez les femmes, le taux de prévalence le plus important se situe en Seine-Saint-Denis, où il atteint 0,61 % contre 0,25 % dans les Yvelines.

Sexe/Départements7577789192939495IDF
Hommes1925,8380,0360,1435,2631,8857,3684,6474,9801,5
femmes501,0302,0251,5385,7332,3613,1406,4407,8405,3
Tous sexes1180,7339,4303,0409,4470,7731,4537,7439,1593,8
Source des données : SNDS CNAM 2020, exploitation ORS IDF

Baisse du dépistage pendant le confinement

Si le nombre de dépistages a repris au cours de l’année 2021, celui-ci avait significativement diminué pendant la crise sanitaire. En cause : la période de confinement puis l’intense activité des tests de dépistage de la Covid-19 qui ont saturé les laboratoires.

Une diminution des dépistages qui a influé sur les nouvelles admissions en affection de longue durée

Cette diminution des dépistages, mais aussi peut-être une diminution des prises de risque durant le confinement, ont contribué à une légère diminution du nombre de nouvelles admissions en affection de longue durée (ALD).

Prévention : la prophylaxie pré-exposition bondit

La Prep (prophylaxie pré-exposition), qui consiste à prendre un médicament antirétroviral de manière préventive, pour éviter d’être contaminé par le VIH, augmente fortement. Entre le 1er semestre 2021 et le 1er semestre 2022, elle est ainsi passée de 13 800 suivis à 18 600, en comptant les renouvellements. Un bond observé “plus particulièrement en grande couronne“, observent l’ORS et l’Institut Paris Région. Concernant les premiers traitements Prep (hors renouvellement), ils sont passés de 2 950 initiations à 3 500 d’une année sur l’autre.

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