Les enquêteurs se penchaient mardi sur la piste de l’ADN pour retrouver les responsables de l’attaque du commissariat de Vitry-sur-Seine, visé par des tirs de mortiers d’artifice et des cocktails molotov dans la nuit de dimanche à lundi.
L’incident, débuté au commissariat, s’est ensuite poursuivi dans les rues alentour, où des scènes comparables à un “véritable guet-apens” selon l’expression du parquet de Créteil, ont provoqué des acouphènes chez trois policiers. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1H00, des personnes ont jeté des cocktails molotov dans la cour du commissariat où se trouvaient des policiers, tandis que d’autres ont tiré une quinzaine de mortiers d’artifice contre le commissariat, a indiqué le parquet, contacté par l’AFP.
Lire : 2 interpellations après des jets de cocktails Molotov et mortiers d’artifice contre le commissariat de Vitry
Des policiers cherchant à rattraper les suspects ont été visés par des “jets de projectiles et de tirs de mortiers” dans les quartiers voisins. Le parquet de Créteil note que deux véhicules de police ont été “impactés à plusieurs endroits”.
Une personne, qui avait filmé une partie de la scène et non connue des services judiciaires, a été interpellée la nuit même de l’incident. Mise hors de cause, sa garde à vue a été levée depuis. Deux autres “ont fait l’objet de vérifications d’identité”, sans être interpellées, a souligné le parquet.
Retour au calme
Après l’incident, le maire communiste de Vitry-sur-Seine avait rappelé le “soutien” de la ville aux policiers dans un communiqué, condamné “fermement” les violences et appelé à “l’apaisement“. La nuit de lundi à mardi a été calme, des renforts policiers étant encore présents à Vitry-sur-Seine. Les trois organisations syndicales de policiers implantées dans le département (Alliance, SGP-Police et Unsa) se sont saisies de cette attaque pour réclamer publiquement davantage de moyens humains à leur hiérarchie, notamment la nuit.
Les enquêteurs de la Sûreté territoriale du Val-de-Marne poursuivaient mardi leurs investigations en pistant désormais l’ADN sur “plusieurs pièces à conviction saisies”, d’après le parquet.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.