Le ministre de la Santé, François Braun, s’est rendu ce lundi 13 mars à la Caisse primaire d’assurance maladie de Créteil pour communiquer sur la pénurie de médecins traitants et y proposer des remèdes, en priorisant les patients atteints d’affection longue durée (ALD).
Le gouvernement espère “stabiliser” le nombre, en constante augmentation, de malades chroniques sans médecin traitant, pour ensuite réduire leur nombre, a promis le ministre. Emmanuel Macron avait promis en janvier que chaque patient en affection de longue durée (ALD) sans médecin traitant se verrait proposer une solution avant la fin de l’année.
Ces malades sont environ 700 000, selon les chiffres du ministère de la Santé, du fait notamment d’une désertification médicale croissante. L’ampleur des prochains départs en retraite de généralistes est telle qu’il faut espérer stabiliser ce nombre dans un premier temps, avant de parvenir à le réduire, a indiqué lundi François Braun. “On est dans une course pour au moins stabiliser la courbe” du nombre de patients en ALD sans médecin traitant, “et ensuite l’inverser” estime le ministre.
Dans le département du Val-de-Marne, “40% des médecins ont plus de 60 ans et vont partir en retraite dans les années qui viennent”, a chiffré François Braun. Ces médecins “ont des patients chroniques” et “il va falloir traiter immédiatement ce nouveau flux” de personnes dépourvues de médecin traitant.
La Caisse nationale d’assurance maladie tente d’imposer aux médecins généralistes libéraux des engagements pour augmenter leur temps médical devant le patient, dans le cadre de la nouvelle convention médicale pour les cinq ans à venir.
La Cnam a proposé une consultation revalorisée à 30 euros pour les généralistes acceptant des engagements en ce sens, contre 26,5 euros pour les autres. Mais les négociations avec les syndicats de médecins ont échoué, et la balle est maintenant entre les mains d’un arbitre, une ancienne haut-fonctionnaire dont les propositions s’imposeront aux médecins et à la Cnam.
Au total en France, environ 6 millions de personnes en France n’ont pas de médecin traitant.
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bonjour
il faut signaler l’enjeu fiscal de cet article :
en effet, la disparition progressive des médecins libéraux sur une commune a un impact direct et indirect sur les prélèvements obligatoires ( impots et cotisations sociales ) et la santé de la population.
d’une part, un cabinet médical libéral offre un soutien de proximité, un traitement un filtrage en matiére médical et social en amont des hopitaux
et les médecins sont des contributeurs fiscaux et sociaux
d’autre part, il ne faut pas sous estimer que pour le médecin considère qu’il a affaire a des patients et non a des clients ,
il a le souci d’etre au service de la population,
il connait ses patients , leur situation et leurs problèmes
rappelons que la principale raison de décés des médecins est le suicide.
or ma disparition d’un médecin entraine des dysfonctionnements :
d’une part les patients du médecin entraine une conséquence : les patients ne disposent plus d’un médecin référent – traitant.
d’autre part, la commune ou l’intercommunalité doivent ” construire ” un subtitut : un centre de santé de proximité ( cout d’investissement ) du personnel ( cout de fonctionnement )
avec pour conséquence une augmentation de la fiscalité locale et de l’endettement de la commune….
en conséquence, la région ile de france aide a la création l’installation de cabinet médical privé
municipal
ou intercommunal
ou départemental
( cout d’investissement )
pour réduire les couts de fonctionnement et relancer la fiscalité locale pour amortir le risque de patient sans médecin traitant.
certes la cartographie des médecins permet de faire une photographie de la carence des médecins sur l’ensemble des territoires, mais le désert médical ,ne concerne pas toutes les communes = par exemple les villes urbaines et les communes bourgs ruraux. en fonction du déclin démographique et le vieillissement de la population
une démarche prospective est nécéssaire pour anticiper les risques en déterminant des scénarios afin de se positionner dés aujourd’hui pour éviter une aggravation de la situation.
etre proactif en tenant compte des contraintes démographiques budgétaires et fiscales avec réalisme et pragmatisme.par rapport a l’impact économique et social.
il ne s’agit pas pour ma part de defendre la médecine libérale ,
mais a l’inverse de donner aux collectivités locales une marge de manoeuvre pour répondre aux demandes de la population e amont pour éviter la surcharge les dysfonctionnements dans un contexte de hausse des taux d’intérets et de baisse de la participation de l’état ( péréquation verticale )
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