“Les adolescents sont des lecteurs très exigeants. Soit, ils ne lisent rien du tout, soit ils lisent tout. À chaque livre, il faut les convaincre de nouveau de venir nous lire“, explique Vincent Villeminot, auteur d’une trentaine de romans et parrain de “Vous êtes l’étincelle”. Jusqu’au 8 avril, ce nouveau festival célèbre la littérature Young Adult (YA) en pleine effervescence. Aux manette : la librairie indépendante l’Etabli et les médiathèques du Grand Paris Sud Est Avenir. Rencontres.
Jeunes en rupture avec la société, vivant dans une forêt en 2061, ados qui survivent à une pandémie et remontent le temps pour sauver le monde… Dans livres de Vincent Villeminot, l’aventure s’inscrit dans un univers dystopique et post-apocalyptique, qui fait écho à nos angoisses. “Nous vivons un confinement, une guerre sur le sol européen, une crise sociale et environnementale. Je veux bien que nos livres soient effrayants, mais ce n’est pas moi qui ai commencé !”, commente l’auteur. “Plutôt que d’écrire des romans qui dépeindraient un monde idyllique et faux, je préfère trouver de l’espoir et de la lumière dans le monde tel qu’il est.” Un credo qui parle à la jeunesse.“C’est incroyable de pouvoir poser des questions sur un livre que l’on a adoré“, s’enthousiasme Valentine, élève en cinquième au collège Paul-Langevin dont elle est membre du club de lecture, qui vient de rencontrer l’auteur à la médiathèque de l’île Saint-Pierre.
Une littérature qui peine encore à être reconnue comme telle
C’est pour offrir ces moments d’échanges magiques que le festival est né, donnant une place à part entière à cette littérature pour jeune adulte, propulsée à l’aube des années 2000 par les sagas Harry Potter, Twilight, puis par des Hunger Games, Nos étoiles contraires... Une littérature à la fois prisée de beaucoup d’adultes, mais pas encore vraiment reconnue comme telle. “C’est une littérature d’avant-garde peu reconnue. Nous sommes sur un entre-deux, adolescents et grands adultes. Les maisons d’édition s’interrogent sur la création de collections parce qu’il y a du mouvement. Des sagas vont être adaptées en bande dessinée, en film ou en série“, explique Marie-Christine Roux, directrice des médiathèques d’Alfortville. Même pour les parents, cette lecture ne va pas toujours de soi. “Parfois, ma mère parcourt la quatrième de couverture de mes livres et me demande si je supporte la lecture sur des thèmes aussi lourds“, confie Lucile, élève en sixième au collège Léon-Blum, qui, elle, cherche justement “l’évasion” ou “l’identification à des personnages.” Ernest, élève en seconde au lycée Maximilien-Perret, préfère les classiques de la littérature ado. “Je touche un peu à tout. J’apprécie les sagas fantastiques, mais ce que je préfère, ce sont les mangas et les bandes dessinées“, détaille-t-il.
Quatre jours de rencontres
Jusqu’à samedi soir, à Alfortville, il y en aura pour tous les goûts. Ce jeudi à 19 heures à la médiathèque Simone-Veil, c’est Louise Mey qui viendra rencontrer ses lecteurs. Autrice de polars féministes et engagés, elle écrit des livres qui dénoncent les stéréotypes de genre et le harcèlement. Samedi, toujours à la médiathèque, une table-ronde sera consacrée à la publication des œuvres sur internet, avec Ayssa JFL, une jeune autrice d’Alfortville dont la trilogie d’espionnage Une année là-bas, a été publiée par Hachette Roman, après qu’elle ait été repérée sur la plateforme de narration Wattpad. Autour de la table également, Sophie Gliocas, qui publie chez le même éditeur la série fantastique et féministe, Les Enchanteresses, après des débuts en fanfiction à 17 ans, et encore Cordélia, autrice de romans jeunesse sur Wattpad.
Une collaboration librairie – médiathèques
À l’initiative de cette nouvelle manifestation culturelle : la librairie indépendante L’Etabli, et les médiathèques intercommunales de la ville. Une collaboration entre librairie et bibliothèques qui a débuté il y a déjà plusieurs années. “Ce qui nous tient à cœur, c’est de créer une communauté avec les lecteurs entre nos lieux et les établissements scolaires de la ville”, motive Mariam Loussaief, référente jeunesse des médiathèques d’Alfortville. “Grâce à cette association, nous proposons au public ces quatre jours où ils vont pouvoir rencontrer des auteurs, découvrir des œuvres, mais aussi participer à des événements et des ateliers pour développer leur sensibilité littéraire“, se réjouit Sylvaine Jeminet, gérante de la librairie L’Etabli, qui a eu l’idée de ce temps fort autour de la littérature jeune adulte, il y a deux ans.
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Alfortville est un microcosme ,
une ile déserte entourée d’une autre civilisation
en effet, la culture Alfortvillaise est spécifique en raison de son passé de son histoire
le décès de l’historien de la ville ne doit pas conduire a oublier le long chemin difficile
rappelons que la naissance d’alfortville est lié a la 3*république,
et surtout par la crainte
pour maisons alfort de voir une alternance municipale,
car alfortville etait une composante de maisons alfort.
or, dés le départ les alfortvillais construisaient et finançaient l’infrastructure municipale par leurs propres deniers.
de plus le sud de la ville était des marécages,
ils étaient la les arméniens dans la difficulté.
en conséquence, il faut s’intérésser a l’ensemble des livres de l’historien de la ville
de l’aurore aux autres livres, et s’intérésser au nom des rues.
l’action de Monsieur René Rouquet dans ce domaine est remarquable.
comme les livres de science politique du maire précédent.
docteur en droit.c’est pas courant dans le 94
a part roger gerard scwartzenberg.
la démarche de luc carnouvas est différente,
son livre de droit constitutionel me semble pas etre innovant
et le livre sur logial doit etre actualisé.
pour ma part ,je trouve intéréssante l’idée de la statue et de la médiathéque
consacrée a la ministre de la place vendome a paris .et l’éventuel projet de jumelage.
IL faut oublier le sigle POC c’est toc…..
oui, la culture anglo-saxonne est protestante et anglicane ,
oui des rois de france étaient protestants.
il y a de multiple facon de s’intérésser a Alfortville
a chacun chacune de trouver sa porte d’entrée
son aprropriation, son chemin…..
le défaut d’Alfortville est de s’enfermer dans le local – local
cela laisse un boulevard aux autres dans les autres segments
du val de marne , Mais le local local d’Alfortville est intéréssant.
Green house: anglais
La fabrik : orthographe
Le Poc! : N’importe quoi
Sud est avenir : absurde
Pourquoi nous impose-t-on ces âneries ?
c’est vrai qu il faut s’interesser a l’histoire de l’acadie il y a des livres des articles
des chanteurs des films, il faut rappeler l’histoire de la déportation la disapora la reconquete la défense de la langue française.
mais a alfortvillec’est l’arménie et la situation est tres difficile la bas, il y a un jumelage
le canal de l’établi est plus spécifique linhart mai 68 virginie cnrs la gauche l’esteme gauche.
le recours a la terminologie anglosaxonne permet d’élargir le public mais faitt oublier l’histoire et le sacrifice de celles et de ceux qui par leur vie donnent la chance a cette nouvelle génération de faire ” des étincelles”
bonne journée a la nouvelle génération
Littérature “Young Adult”?!? Pourquoi pas littérature “Jeune Adulte”? Les lecteurs sont anglophones ou francophones? Cette mode de termes anglais est lamentable, nos amis québecquois doivent outrés de voir comment nous défendons notre langue!
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