Les représentants de locataires de logements sociaux des différentes associations (CNL, CLCV, CGL, Dal) ont manifesté ensemble ce mardi à Créteil, contre la hausse des loyers, l’augmentation des charges et les expulsions locatives.
Les représentants et adhérents des quatre associations* qui défendent les locataires de logements sociaux ou le droit au logement ont manifesté ce mardi de l’église de Créteil jusqu’à la préfecture, en faisant une halte devant chez Valophis, l’office HLM départemental. Les associations n’avaient toutefois pas sollicité Valophis ou la préfecture du Val-de-Marne pour être reçus.
*CNL (Confédération nationale du logement), CLCV (consommation, logement, cadre de vie), CGL (Confédération générale du logement) et Dal (Droit au logement)
Principales revendications : l’arrêt d’augmentation des loyers, l’arrêt des expulsions, la réhabilitation des logements indécents et des passoires énergétiques, la construction et reconstruction de logements sociaux et le logement pour tous ceux qui sont éligibles.
“C’est une bombe sociale“
Localement, les élus des locataires constatent l’augmentation des situations de détresse. “En deux ans, les loyers ont pris 7% sans parler des charges qui explosent. C’est une bombe sociale. Il faut bloquer les hausses. Les bailleurs sociaux doivent aider les locataires fragilisés“, explique Danièle Fainzang, la co-responsable de la CLCV en Val-de-Marne. Manifester n’est pas dans leurs habitudes, mais ils voulaient marquer le coup. Même chose pour la CGL, représentée par Marie-Claude Giraud. “Faute de construire suffisamment de nouveaux logements, le stock de demandeurs ne cesse de s’accroître. En parallèle, le patrimoine existant se dégrade faute d’entretien. Nous comptons beaucoup de passoires thermiques“.
Renouvellement urbain et programmes d’accession
Encadré par la police, le cortège gêne un peu la circulation sur la route de Choisy, en pleine heure de pointe. “L’horaire nous permettait de compter sur la présence de plus de manifestants et d’avoir plus d’impact en ville. Le logement social est un sujet trop important, totalement négligé par le gouvernement. C’est pareil dans ce département, alors il fallait marquer le coup“, motive Alain Gaulon pour la CNL, l’organisation en nette supériorité numérique.
Etiat aussi présent le Dal (droit au logement), l’association la plus jeune dans le Val-de-Marne. Ses militants ont défilé derrière une banderole dénonçant la spéculation. “De plus en plus de bailleurs sociaux investissent sur le privé et multiplient les programmes d’accession à la propriété. Oui, il faut loger la classe moyenne, mais pas au détriment des plus précaires. Prenez les opérations de renouvellement urbain à Orly, Créteil ou Champigny-sur-Marne, on détruit du logement social“, dénonce Magalie Trarieux, la porte-parole départementale.
“Nous avons essayé d’être les plus raisonnables avec une hausse de 2% des loyers”
“C’est uniquement avec les loyers que nous entretenons le patrimoine, réhabilitons et faisons travailler nos équipes. Les aides du gouvernement se sont réduites ces 15 dernières années. Nous avons essayé d’être les plus raisonnables avec une hausse de 2% des loyers“, se défend pour sa part le directeur général de Valophis Habitat, Farid Bouali, qui refuse d’opposer accession et locatif. “Avec l’enchérissement du coût du foncier dans le Grand Paris, tous les bailleurs sociaux ont des difficultés pour construire. Nous continuons de le faire avec nos villes ce qui ne nous empêche pas de vouloir proposer un parcours résidentiel“.
35 à 40 expulsions sur 750 dossiers expulsables chez Valophis
Concernant les expulsions locatives, le directeur tempère. “Les amicales suivent les dossiers et nous voient à l’œuvre. Il y a 750 dossiers de personnes expulsables chez Valophis, à cause des problèmes de paiement de loyer ou de troubles de voisinage. En moyenne, nous réalisons tous les ans 35 à 40 expulsions. La différence témoigne du travail monstrueux effectué par nos services, ceux de la préfecture et des villes, pour trouver des solutions“.
Valophis a procédé à une augmentation de 3,6% de loyer cette année
un pétard mouillé
d’une part, valophis dispose principalement des logements sociaux dans les communes de la banlieue rouge, car valophis s’appelait antérieurement l opac du val de marne ( office public d aménagement et de construction du val de marne ) avec pour président gaston viens marc méchain patrick séve autres….
or sur les communes de la banlieue rouge le taux des logements sociaux est au dessus des 25 pour cent
d autre part, le ciblage des manifestants sur valophis est une erreur , car c’est le seul organisme qui a les reins solides dans le val de marne pour faire des actions interventions dans le val de marne et hors du val de marne.
il faut cibler les autres organismes des logements sociaux pour les obligés a améliorer leur gestion afin de mieux répondre au besoin de la population, c est la meilleure façon de défendre les locataires
enfin rappelons que les associations de défense des locataires ne sont pas représentatives de l’ensemble des locataires en raison de la faible participation des électeurs – locataires.
les excés les abus des organisations et le changement de modéle économique du logement social et de la politique de la ville semblent etre la raison .
de plus, il y a une erreur de diagnostique : il n y a pas une crise du logement mais une crise de la famille
en effet, la famille classique habritait trois génération sous le meme toit
maintenant chaque enfant de la famille nucléaire – recomposée ou post-moderne souhaite avoir son propre logement
en conséquence, il y a une explosion de la demande et la tendance est de construire des logements plus chers et plus petits
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.