Après la mort de Nahel, des émeutes avaient éclaté dans la commune de Persan, où la mairie avait été brûlée et le poste de police municipale endommagé. Ce mardi, dix-huit personnes ont été interpellées pour ces dégradations.
La section de recherches (SR) de Versailles, saisie, renforcée d’enquêteurs de la SR de Paris et du groupement de gendarmerie du Val-d’Oise, ont procédé “à l’interpellation de 18 personnes et à leur placement en garde à vue“, indique le procureur Pierre Sennès dans un communiqué.
La mairie de Persan entièrement détruite
Plusieurs perquisitions ont été réalisées à leurs domiciles. “Pendant le temps des gardes à vue, les auditions, confrontations et examens techniques et scientifiques permettront de préciser les charges pouvant être retenues contre les mis en cause“, a précisé le procureur.
La mairie de Persan, située à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Paris, a été “entièrement détruite par incendie dans le cadre des émeutes urbaines ainsi que le poste de police municipale voisin” dans la nuit du 30 juin, a ajouté le parquet de Pontoise.
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Au 1ᵉʳ août, 2 107 personnes ont été jugées, 1 989 ont été condamnées, dont 90% “à une peine d’emprisonnement“, selon le ministère de la Justice.
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