Le projet de fusion entre Saint-Denis et Pierrefitte sera ce soir au cœur de deux conseils municipaux organisés simultanément à 19 heures. Les oppositions tiendront une conférence de presse auparavant alors que des manifestations sont prévues dans les deux villes.
Après l’annonce surprise du projet de fusion, Mathieu Hanotin et Michel Fourcade, maires PS de Saint-Denis et Pierrefitte, ont convoqué ce jeudi soir un conseil municipal extraordinaire dans leur commune respective, au cours duquel les élus seront appelés à voter un vœu pour lancer le processus.
Les étapes sont déjà connues: “Après délibération des conseils municipaux sur le principe de s’engager dans ce projet commun, va débuter une concertation avec la population, les acteurs locaux, les agents et syndicats des deux villes. Cela doit conduire au premier semestre 2024 à la finalisation décisive d’une charte de gouvernance de la commune nouvelle approuvée par les deux conseils municipaux, puis à un arrêté préfectoral entérinant sa création, effective au 1er janvier 2025“, a fait savoir Michel Fourcade dans une lettre aux Pierrefittois vantant la création d’une commune de 145 000 habitants, la deuxième d’Ile-de-France derrière Paris. Pour rappel, Saint-Denis, actuellement la plus grosse commune du département, compte 113 116 habitants contre 31 344 pour Pierrefitte.
Conférence de presse et manifestions
“Déni de démocratie“, “décision prise en catimini“… les élus d’opposition ne décolèrent pas et réclament un référendum. En amont des conseils municipaux, ils organisent une conférence de presse à 17h30 à Saint-Denis à laquelle pourraient participer des élus de la majorité des deux villes.
“Même dans la majorité, il n’y a qu’un nombre restreint d’élus qui était au courant“, explique Romain Potel, élu (SE) à Pierrefitte-sur-Seine. Le groupe EELV, conduit par Didier Rastocle, adjoint au maire à l’écologie, a d’ailleurs fait part dans un communiqué de son “étonnement” et de sa “stupeur“. “A aucun moment nous n’avons été informé.es consulté.es“, souligne-t-il, pointant que “ce qui choque c’est l’urgence à porter un tel projet à marche forcée (…).
Même constat à Saint-Denis selon Sofia Boutrih, pour qui l’annonce a surpris aussi certains élus de la majorité. Dans les deux villes, de nombreuses voies critiquent une opération politicienne.
Parallèlement aux conseils municipaux, des manifestations seront également organisées dans les deux villes. De son côté, la pétition du collectif Stop fusion Pierrefitte-Saint-Denis lancée à l’initiative du chef de file de la France insoumise à Saint-Denis, Bally Bagayoko, a recueilli près d’un millier de signatures.
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bonjour
en effet les deux villes sont sur la ligne D du RER avec le stade de france , nous aurons la coupe du monde de rudby en 2023 et les jeux olympiques en 2024. des poles d’attraction de recettes et d’emplois pour deux ans a court terme.
sans compter, les infrastructures financés par les autres pour préparer ces jeux
or, la fusion des deux communes entrainera des participations de l’état en fonction de sa population. mais aussi une nouvelle strate qui nécéssitera une organisation, du personnel, des projets et une fiscalité supplémentaire.
en conséquence, cette initiative ressemble a une opération politique pour faire contrepoids a l’intercommunalité est-ensemble, est ensemble profitera du prolongement de la ligne 11 et de la ligne circulaire rouge de la Métropole du Grand Paris
sans compter l’installation du siège de la région ile de france avec le prolongement de la ligne 14.
pourtant, pierreffite avait la possibilité de s’unir avec stains ou avec sarcelles
Mais, sur ces villes les députés et les étiquettes politiques sont différentes
l’histoire locale aussi……..
au final, le cout de l’opération risque d etre élevé économiquement et financièrement
sans etre sur d’une amélioration générale grace a un nouveau dynamisme endogène aux deux communes.
une fausse bonne idée avec un effet domino pour les autres territoires , les jeux passés le principe de réalité viendra a la charge et le principe de plaisir sera évaporé.
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