Inaugurée en 2020, d’abord du Havre jusqu’à Paris, puis prolongée vers Troyes, la véloroute, V33 – Seine à vélo, pourrait se prolonger jusqu’aux sources de la Seine, voire jusqu’à Dijon pour s’interconnecter à d’autres grands réseaux cyclables, défend un collectif d’associations. Dans le Val-de-Marne, une trajectoire a été définie mais qui pourrait évoluer pour concilier vélotaf et cyclotourisme.
777 km, c’est la longueur de la Seine. Et si on la parcourait à vélo ? Depuis 2020, la V33, Seine à vélo est bien inscrite au Schéma national vélo, mais elle ne remonte pas jusqu’à la source. C’est dans ce contexte que s’est constitué le collectif “Vallée de la Seine à vélo, de la source à la mer”, en 2019, qui regroupe plusieurs associations*.
*CycloTransEurope, Fédération française de cyclotourisme (FFCT), Association pour le développement des véloroutes et voies vertes (AF3V), Fédération pour les circulations douces en Essonne, Partage ta rue 94, Collectif Vélo Ile-de-France et Melun Agglo à vélo.
Le Havre – Dijon à vélo ?
En janvier 2021, la véloroute a officiellement été prolongée jusqu’à Troyes, en empruntant en partie le tracé de l’EuroVélo3 (qui relie la Norvège à Saint-Jacques de Compostelle). Dans la partie urbaine, est proposé un tronçon commun avec la V7 du RER Vélo. Reste désormais à poursuivre jusqu’aux sources de la Seine, dans l’Aube. Au-delà, le collectif propose de pousser jusqu’à Dijon pour rejoindre les nombreuses véloroutes qui croisent la capitale de la Côte d’or.
Concilier le vélo pour aller travailler ou pour se promener
Dans le Val-de-Marne, le tracé existe déjà donc, en partie commun au RER V7. Mais, souligne Alexandre Beaudouin-Viel, coprésident de Partage ta rue 94, “le tracé du V7 a été pensé en termes d’efficacité et de sécurité, pour traverser via le centre d’Ivry-sur-Seine par exemple, et non cheminer en bord de Seine.” L’accès au fleuve, lui, reste encore compliqué au niveau d’Ivry, pointe le cycliste, qui plaide pour concilier vélotaf et cyclotourisme, avec éventuellement des options alternatives dans certaines portions. Autres points noirs dans le département, selon le coprésident de l’association : une signalétique insuffisante pour flécher l’itinéraire et des revêtements à améliorer.
Lire aussi l’analyse détaillée du tracé, de Paris aux sources, et les préconisations du collectif.
Quatre jours pour faire avancer le projet, du 17 au 21 mai
Pour évoquer toutes ces problématiques, se projeter sur le prolongement et partager les retours d’expériences de véloroutes à succès comme La Loire à vélo, le collectif organise une semaine de rencontres et de balades festives du 17 au 21 mai, pendant le week-end de l’ascension.
Rendez-vous est donné le mercredi 17 mai à l’Ile du port aux cerises de Draveil. Programme à venir.
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