Fini la livraison des 1800 repas de cantine quotidiens de la ville d’Arcueil en barquette plastique. Depuis le 10 juillet, Arcueil a changé son mode de restauration scolaire et senior à domicile. Explications.
Longtemps membre du syndicat intercommunal Siresco, qui regroupe un ensemble de villes de la banlieue parisienne pour mutualiser les repas de cantines, la ville d’Arcueil a voté sa sortie du syndicat dès le mois de juin 2022. Une promesse de campagne fortement réclamée par les parents d’élèves.
Lire notre reportage : Balance ton plat! A Arcueil, les parents se rebellent contre les barquettes à la cantine
À la place, la ville projette la création d’une cuisine centrale qui préparera les plats et les livrera en liaison chaude. Située en haut de la rue du colonel Fabien, elle devrait être opérationnelle d’ici à 2025-2026. En attendant, la commune a choisi un prestataire de transition.
“Nous avons pris le temps de concerter en constituant une commission avec une trentaine de parents d’élèves, élus et tirés au sort, qui se réunit chaque mois. Nous avons été voir d’autres collectivités, organisé une soirée débat, commandité une étude auprès de la coopérative Nourrir l’avenir pour identifier les alternatives et les conséquences économiques, écologiques, gustatives…”, développe François Loscheider, maire-adjoint en charge de l’alimentation scolaire et de la nature en ville.
Au terme d’une appel d’offre, c’est la société Api qui a été retenue comme prestataire de transition pour la cantine scolaire. L’entreprise familiale nordiste, qui s’est développée au fil des décennies, à partir d’une charcuterie-traiteur de Lille tenue par la première génération, assure la restauration en liaison froide (réchauffage sur place) depuis le 10 juillet. Avec des plats en inox, évitant les barquettes en plastique. “Les plats sont préparés la veille, dans une cuisine centrale située à Villejuif et le pain provient d’un boulanger arcueillais”, détaille le maire-adjoint. “Le prestataire respecte aussi la loi Egalim qui vise un taux d’approvisionnement de 50% de produits durables et de qualité, dont 20% de bio”, poursuit l’élu. La proportion de deux repas végétariens par semaine, instaurée depuis 2019, demeure.
“Pour l’instant, les retours sont très positifs”, estime le maire écologiste, Christian Métairie. “La période estivale a permis de tester le nouveau dispositif en format plus petit, avec seulement 15-20% des effectifs à l’échelle de la ville mais autant au niveau des écoles qui sont ouvertes”, pointe l’édile.
Repas des seniors : une prestation de La Poste
Concernant la livraison des repas à domicile des personnes âgées, qui représentent une proportion nettement moindre, de l’ordre de 50 à 60 repas, la ville a opté pour la prestation de La Poste. Le groupe propose, en effet, un service de livraison à domicile, en partenariat avec un spécialiste de la nutrition des personnes âgées. “On souhaitait, non seulement la livraison des repas, mais aussi un suivi, pour s’assurer que les personnes vont bien et ont mangé le repas apporté la veille. Prochainement, ce service proposera également un choix entre plusieurs menus”, indique le maire.
Ah ha ! Vous êtes rigolo ! Ecolo ? Qui n’habite plus Villejuif, qui a eu son épouse Catherine Casel qui a démissionné du Conseil Municipal de Villejuif, mais qui se permet de donner des leçons. Même si je ne suis pas écolo, des gens comme vous et votre épouse, êtes des opportunistes !
Mme Lagri ;
Vous vous permettez de juger et d’insulter des personnes qui se sont consacrées pendant des années au bien public.
Vous ne connaissez pas les raisons de la démission de mon épouse et vous vous permettez de juger sans savoir.
Nous habitons à la frontière entre Vitry et Villejuif et nous intéressons à ce qui se passe à Villejuif.
Je pense avoir été correct avec vous soyez-le dans votre prose.
La loi EGALIM n’est pas respectée…
Longuement mijotée pendant des années, la loi EGalim va véritablement transformer notre alimentation et notre empreinte environnementale. Si elle impacte les particuliers comme les professionnels, les règles s’adaptent et touchent différemment les domaines d’activité qui s’y confrontent. Ainsi, le secteur de la restauration collective est attendu au tournant, avec 4 consignes bien spécifiques qui s’adressent à lui. Alors, quels sont les 4 grands changements que la loi EGalim va apporter dans les restaurants collectifs ?
Concrètement, comment s’applique la loi EGalim ?
Dans les établissements de restauration collective, de nombreuses obligations ont vu le jour. Et ce, pour limiter au maximum les effets néfastes d’une mauvaise alimentation, diminuer l’empreinte écologique sur la planète et réduire le gaspillage alimentaire. À titre d’exemples :
Depuis le 1er janvier 2020, il est interdit de proposer touillettes, pailles et bouteilles en plastique dans les cantines scolaires,
En 2025, les contenus alimentaires en plastique seront bannis de la restauration collective publique,
À partir du 1er janvier 2022, les gestionnaires de restaurants collectifs publics devront proposer 50% de produits de qualité et durables, dont 20% biologiques.
Faisons désormais le point sur les 4 questions les plus courantes que se posent les gérants de la restauration collective !
Produits de qualité et bio
1. La restauration collective sera-t-elle obligée de proposer du bio ?
En effet ! Selon l’article 24 de la loi EGalim, ce ne sont pas moins de 50% de produits durables et de qualité que devront proposer les services de restauration collective, comprenant au moins 20% de produits issus de l’agriculture biologique.
Par produits de qualité et durables, on entend les ingrédients bénéficiant :
des signes de qualité (SIQO),
des mentions valorisantes (fermier, produit de la ferme, HVE, IGP, AOC/AOP, Label Rouge)
du logo “Région ultrapériphérique” (pour la traçabilité des produits alimentaires et les circuits courts).
On compte aussi les produits issus du commerce équitable ou de la pêche durable !
À noter : un programme nutrition santé “Fruits et lait dans les écoles” vise également les restaurants scolaires.
2. Les ustensiles en plastique seront-ils réellement interdits ?
Oui, et c’est d’ailleurs l’un des principaux enjeux de la loi EGalim : la réduction du plastique dans la restauration scolaire et collective. Fini les couverts à usage unique. Gobelets, verres, assiettes et autres récipients en plastique partent à la poubelle, au profit de l’inox ou d’autres matériaux plus durables. À base de canne à sucre, de bambou, d’algues ou d’amidon de maïs biodégradable, à chacun de choisir !
Représentant jusqu’à 70% des déchets marins, l’ensemble des ustensiles, des bouteilles PET ou des pailles (on en utilise aujourd’hui 8,8 millions par jour dans les sociétés de restauration collective) vit donc leurs derniers jours en France !
Nouvelles habitudes nutritionnelles
3. Comment la loi EGalim compte-t-elle lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Avec 3 milliards de repas servis par an, la restauration collective se place au cœur des enjeux de la loi anti gaspillage. C’est pourquoi la loi EGalim multiplie les possibilités pour mener à bien ce vaste projet.
Don de denrées alimentaires, publication des engagements de chacun, interdiction de rendre impropres à la consommation les excédents alimentaires… Les actions à mettre en place sont nombreuses !
4. Des menus végétariens seront-ils obligatoires ?
Effectivement, les gestionnaires de restaurants collectifs servant plus de 200 couverts par jour doivent s’adapter aux adeptes du végétarisme et des nouvelles habitudes nutritionnelles depuis le 1er novembre 2019. Comment ? En proposant un plan de diversification des protéines proposées pour un meilleur équilibre alimentaire.
Par-là, la loi EGalim implique de mettre à la carte un menu végétarien (à titre expérimental, pendant deux ans) au moins une fois par semaine, composé de protéines végétales, légumineuses, céréales, œufs et/ou produits laitiers.
Alors, que penser de la Loi EGalim ?
La loi EGalim prône une alimentation saine et durable, dans le respect du bien-être physiologique, animal et environnemental. Si certaines règles sont déjà en vigueur, d’autres vont bientôt entrer en application. De nouvelles consignes qui obligent dès aujourd’hui les acteurs de la restauration collective à trouver des solutions alternatives pour répondre positivement aux spécificités des différentes mesures !
Bravo à l’équipe municipale pour ces décisions qui vont dans le bon sens.
Je suis étonné que si la cuisine centrale se trouve à Villejuif,la majorité municipale de cette ville continue à faire appel pour les catines d’un grand de la restauration industrielle et continue avec les récipients en plastique.Il serait bien que “les écologistes” d’Arcueil parlent avec ceux de Villejuif.
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