Justice | | 28/07/2023
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Carrières-sous-Poissy : un habitant condamné pour menaces de mort envers Élisabeth Borne

Carrières-sous-Poissy : un habitant condamné pour menaces de mort envers Élisabeth Borne

Ce jeudi, un homme a été condamné par le tribunal judiciaire de Versailles, à six mois de prison avec sursis pour menace de mort. Depuis son domicile de Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines, il avait envoyé deux messages inquiétants à Élisabeth Borne.

Dans deux messages envoyés par le biais d’un formulaire de contact avec Matignon, il avait notamment menacé Elisabeth Borne de l'”égorger” et de la “cramer dans une poubelle“.

Alcoolisme, précarité, isolement et déficience mentale

Cédric B. présente des troubles cognitifs qui entraînent notamment “de la difficulté à l’acquisition des connaissances et à l’apprentissage et l’empêche de s’ancrer dans la réalité“, a plaidé son avocate commise d’office. “Il n’a pas de travail, pas beaucoup d’amis, ne sort pas“, a-t-elle détaillé. “[Ces messages haineux] représentaient une manière d’exister pour lui sur les réseaux sociaux, sans jamais qu’il n’y ait l’ombre d’un passage à l’acte“, a-t-elle argumenté.

En comparution immédiate, il a reconnu les faits devant le juge et invoqué des problèmes d’alcoolisme, de précarité et d’isolement social et professionnel. Il perçoit notamment l’allocation adultes handicapés (AAH) depuis plusieurs années en raison d’une déficience mentale, a relevé la défense.

Une première condamnation pour des faits similaires

La saisie et l’exploitation de son téléphone ont révélé l’existence de deux comptes sur les réseaux sociaux où il a partagé des contenus hétéroclites : publications de rappeurs, photo d’un drapeau syrien, contenus en rapport avec l’organisation État islamique, mais également injures visant l’ex-secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative Marlène Schiappa, a énuméré la présidence du tribunal.

La condamnation inclut des obligations de se soigner et de rechercher une formation professionnelle ou un emploi. Son téléphone, sous scellés, a aussi été confisqué. En mars 2023, il avait déjà été condamné pour des faits similaires commis peu après un licenciement en décembre 2022 à l’encontre de son ex-employeur, la société Primark.

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