Huit adolescents, âgés de 13 à 17 ans, doivent comparaître mercredi 22 novembre devant le juge pour enfants, après leur interpellation lundi dans le cadre d’une enquête sur des chants ou propos antisémites filmés dans le métro parisien le 31 octobre.
En raison de leur domiciliation, sept d’entre eux ont été déférés mercredi matin au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et un à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Ils comparaîtront “pour les faits qualifiés d’apologie de crime contre l’humanité et injures publiques en raison de la religion”, a précisé le parquet de Bobigny qui a requis “une mesure éducative judiciaire provisoire”.
Le 31 octobre, des chants ou propos antisémites avaient été filmés sur la ligne 3 du métro. Puis ils avaient été signalés au parquet par la préfecture de police, la RATP et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
L’enquête, confiée au service régional des transports, vise l’apologie du terrorisme, l’injure publique à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, et la provocation publique à la haine, la violence ou la discrimination raciale.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, plus de 1 500 actes ou propos antisémites ont été recensés en France depuis le début de la guerre déclenchée par les massacres du Hamas en Israël, le 7 octobre.
Dimanche 12 novembre, plus de 182 000 personnes ont participé dans le pays à des marches contre l’antisémitisme, dont 105 000 à Paris, selon les autorités.
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