Cinq hommes soupçonnés d’avoir participé au point de vente de cannabis “Caliterter” de Villejuif, ont récemment été mis en examen. Ce point de deal s’inscrivait dans le sillon de “Caliweed”, un gros réseau d’Ile-de-France connu pour sa communication clonée sur la publicité classique.
Cela porte à 17 le nombre de suspects dans le dossier villejuifois, a indiqué vendredi le parquet de Créteil, contacté par l’AFP.
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Ces cinq hommes, âgés de 22 à 31 ans, ont été interrogés en novembre et décembre dernier par un juge d’instruction, qui les a mis en examen pour trafic de stupéfiants.
Au total, 16 hommes et une femme sont donc poursuivis dans cette information judiciaire, ouverte en avril 2022. Onze sont écroués, en détention provisoire, et six sont en liberté, sous contrôle judiciaire.
Ce point de deal surnommé “Caliterter”, situé sur la place du Moutier à Villejuif, au sud de Paris, brassait “un chiffre d’affaires” estimé à “8 000 euros par jour” par les enquêteurs de la Sûreté territoriale du Val-de-Marne, expliquait le parquet au moment de la première grande salve d’interpellations, en juillet dernier.
Il s’inscrivait dans la lignée du réseau “Caliweed”, rendu célèbre pour son marketing sur les réseaux sociaux et dont le procès s’est tenu fin juin au tribunal de Créteil, avec des peines prononcées allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
La boucle Telegram officielle de Caliweed avait notamment fait, en janvier 2022, “de la promotion” auprès de ses 30 000 abonnés pour le point de vente “Caliterter”, selon le parquet.
Sur Telegram, la boucle “Caliterter” avait alors gagné “en quelques mois plus de 5 200 abonnés” et varié ses supports de communication. “Les promotions étaient diffusées via des flyers et vidéos au style graphique emprunté à la série Les Simpson”, d’après la même source.
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