Comment garantir l’accès aux soins des habitants ? Au sud du Val-de-Marne, les professionnels de santé de cinq villes ont uni leurs forces.
Ce mercredi 21 juin, ils ont porté sur les fonts baptismaux leur propre CPTS, Octav.
Pourquoi Octav ? Pour Orly, Thiais, Choisy-le-Roi, Ablon-sur-Seine et Villeneuve-le-Roi, les cinq communes partenaires.
Qu’est-ce qu’un CPTS ? Une Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). Il s’agit de la neuvième à être signée dans le département. La première est née à Champigny-sur-Marne en 2021.
Lire : Santé en Val-de-Marne : comment les CPTS s’attaquent à la pénurie de médecins et bien au-delà
Garantir l’accès aux médecins à tous les habitants
Concrètement, ces communautés visent à faire travailler ensemble les médecins, infirmiers, kinés et autres professionnels de santé ainsi que des établissements médico-sociaux pour fluidifier le parcours de santé et l’accès aux soins de tous les habitants. Dans le sud Val-de-Marne, il y a urgence pour faciliter l’offre de soins de premier et second recours car 50 % des médecins généralistes et 56 % des médecins spécialistes ont plus de 60 ans.
Lire aussi : 40% des médecins du Val-de-Marne ont plus de 60 ans
Santé publique au niveau local
Au-delà de l’accès aux soins, ce travail en commun permet aussi de faire des diagnostics sur le plan de la santé publique au niveau local comme des problèmes d’obésité ou de prévention insuffisante de telle maladie. Le diagnostic réalisé par la CPTS Octav a notamment pointé une légère prévalence du diabète.
Lire aussi : Val-de-Marne : des médecins se fédèrent pour venir constater les décès au plus vite
Prévention, dépistages
La communauté entend aussi proposer des solutions en organisation des actions comme du dépistage ou des initiatives sport et santé.
Lire aussi : À Vincennes, une Maison Sport Santé pour pratiquer le sport, sur ordonnance ou pas
115 professionnels de santé dans la CPTS Octav
À ce jour, la jeune CPTS réunit 115 professionnels. Elle couvre une population de 129 000 habitants.
Financement
Afin d’organiser la coordination, la CPTS bénéficie d’un financement de l’Assurance Maladie (en moyenne 250 000 euros). Le contrat de CPTS est donc signé entre les soignants qui participent, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et la délégation départementale de l’Agence régionale de santé (ARS).
Lire aussi :
Bravo Nous aimerions une CPTS entre Chennevières et Ormesson…
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.