Environnement | Val-de-Marne | 01/06/2023
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Économie circulaire en Val-de-Marne : quel rôle pour les collectivités locales ?

Économie circulaire en Val-de-Marne : quel rôle pour les collectivités locales ? © F Leroy

Entre la gestion des déchets dont elles ont la compétence, mais aussi le développement économique et social, la transition écologique et encore la commande publique, les collectivités locales sont en première ligne pour promouvoir l’économie circulaire. Aperçu en Val-de-Marne.

Parmi les premiers enjeux locaux de l’économie circulaire : la gestion des déchets, compétence des établissements publics territoriaux (EPT). Dans le Val-de-Marne, les collectes effectuées par ces trois intercommunalités représentent plus de 500 000 tonnes par an et constituent des dépenses de fonctionnement de plus de 150 millions d’euros, soit plusieurs points de taxe foncière pour les ménages. Prévenir la production de déchets et développer le recyclage et le tri en mettant en place des outils et en sensibilisant la population constitue donc un premier levier très concret pour agir.

Sensibilisation des habitants à la réduction des déchets

Sur le plan de la prévention, l’intercommunalité Paris Est Marne travaille, par exemple, sur la sensibilisation des familles à la réduction des déchets et a décliné localement le concours Famille zéro déchets dès 2019. Le principe : accompagner les ménages avec des conseils et ateliers pour privilégier l’achat en vrac, éviter les produits jetables, composter les déchets organiques, recycler ce qui peut l’être. Un accompagnement de six mois mené en partenariat avec la société de conseil locale Ecocityzen. Le défi entre familles permet de partager les expérimentations et de stimuler dans la durée. “Nous avons déjà accompagné plus de 1400 familles, cela fonctionne très bien”, indique Jean-Marc Ferron, chargé de mission prévention des déchets au territoire. En moyenne, la réduction constatée est d’un tiers à 40% des déchets, entre le début et la fin du défi.

Parmi ses premières initiatives, l‘interco a aussi testé le troc en ligne. “Dès 2017, nous avons lancé une plate-forme de mise en relation entre voisins, Marne et Bois Troc, pour s’échanger des objets à l’échelle d’un quartier. Cela fonctionnait bien, mais, avec la Covid, la société qui portait la plateforme a mis la clef sous la porte”, note Jean-Marc Ferron.

Cet article s’inscrit dans le cadre d’une série consacrée à l’économie circulaire dans le Val-de-Marne, réalisée avec le soutien de la Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne et de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
La CCI 94 développe actuellement un accélérateur d’économie circulaire à l’attention des acteurs économiques du département. Pour plus d’informations, contacter Patricia Fouré, responsable partenariats et projets circulaire (pfoure(a)cci-paris-idf.fr)

Tri à la cantine, bornes d’apport de biodéchets

Plus spécifiquement, le territoire s’est attaqué à la gestion des biodéchets, en sensibilisant les meilleurs prescripteurs : les enfants. Nous avons expérimenté le tri à la cantine dès 2017, à Charenton-le-Pont, et l’avons ensuite progressivement planifié dans toutes les écoles”, indique Jean-Marc Ferron. Une pratique également répandue dans de nombreuses écoles et collèges du département.

C’est aussi à Charenton-le-Pont que l’intercommunalité a expérimenté la collecte des biodéchets en ville, en installant une première borne d’apport volontaire sécurisée en 2021, suivie de deux autres en 2022. “Nous en sommes très satisfaits car il s’agit d’une solution souple pour les habitants. Ils peuvent venir déposer leurs biodéchets quand ils veulent. Il leur suffit de s’enregistrer en ligne et ils reçoivent un code à 5 chiffres pour ouvrir la borne. Cela s’inscrit en complémentarité des points de collecte installés pendant les marchés”, détaille le chargé de mission. Selon les chiffres de la ville de Charenton-le-Pont, plus de 350 habitants sont déjà inscrits dans les 2 points d’apport volontaires de la ville, dont environ 80% l’utilisent régulièrement. En 2022, ce dispositif a permis de collecter 13 tonnes de biodéchets. “Ces ratios traduisent une forte implication des Charentonnais souhaitant s’inscrire dans le tri de leurs déchets alimentaires (tout particulièrement sur le site de l’école Valmy)”, souligne le maire de Charenton, Hervé Gicquel. La collecte sur le marché du centre a pour sa part été évaluée à 46 tonnes et celle des écoles à un peu plus de 50 tonnes. Soit un total de 110 tonnes de biodéchets récoltés en ville en 2022 contre une quinzaine en 2017. Désormais, les points d’apport volontaire sécurisés ont commencé à être déployés à Maisons-Alfort ce printemps.

© PEMB
Borne d’apport de biodéchets

Moins d’ordures ménagères mais plus d’emballages

Concernant le tonnage des déchets, il reste relativement stable, évalue Jean-Marc Ferron, de l’ordre de 180 000 tonnes par an. “Nous observons une diminution des ordures ménagères mais une augmentation des emballages, ce qui signifie que les habitants trient mieux.” L’augmentation de volume des poubelles jaunes s’explique aussi par l’explosion des livraisons depuis la crise sanitaire. Un différentiel de 1 000 tonnes depuis 2019, constate le territoire. Un phénomène qui n’est pas spécifique à l’est du département.
Pour avoir une vue détaillée et chiffrée de la gestion des déchets dans chaque intercommunalité du Val-de-Marne, chacune publie chaque année un bilan.
Voir le bilan du Grand Paris Sud Est Avenir
Voir le bilan de Paris Est Marne et Bois
Voir le bilan du Grand Orly Seine Bièvre

Sensibiliser les entreprises

Au-delà des particuliers, les intercommunalités cherchent aussi à sensibiliser les entreprises. Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA) a ainsi mis en place une plateforme de mise en relation pour faciliter les revalorisations, avec MyUpcyclea. “Chaque entreprise indique ses besoins et ce qu’elle peut mettre à disposition. Par exemple, un parquettiste a revendu des lames à DOD objets qui fabrique des produits avec. L’outil calcule ensuite le bilan de CO2 et de déchets économisés”, explique Jean-François Lamy, en charge de l’économie durable, de l’agroalimentaire et du tourisme. Une trentaine d’entreprises ont déjà effectué des transactions via ce portail, lancé en pleine crise sanitaire. “Pour commencer, nous nous sommes concentrés sur le BTP, mais c’est un secteur difficile à mobiliser. Pour les professionnels, cela prend du temps de mettre de côté et de conditionner, plutôt que de tout balancer dans une grande benne. Et puis, la réglementation n’est pas encore très contraignante pour les petites et moyennes entreprises.”

© DOD Objet
Florent Blanchard, artisan à la tête de Dod objet, transforme les chutes de bois, dont des lames de parquet, en luminaires, patères, bureaux ou encore signalétiques.

En dehors du bâtiment, d’autres boucles circulaires ont commencé à émerger grâce à cette plate-forme. Ici, c’est un spécialiste du compost qui s’est mis en lien avec une grande entreprise pour récupérer les biodéchets de son self. Au port de Bonneuil, c’est le potager installé pour les salariés d’une société, dans le cadre de sa démarche RSE, qui est approvisionné régulièrement par le crottin et la paille du domaine de Grosbois. Rien qu’à l’échelle du territoire GPSEA, le potentiel est immense, avec plus de 23 000 entreprises.

L’intercommunalité sensibilise aussi les entreprises à partir de leur stratégie RSE (Responsabilité sociale des entreprises) en s’appuyant notamment le label RSE développé par le club Cecap. Elle souhaite également les inciter à mutualiser leur logistique en facilitant d’implantation d’hôtels logistiques urbains, et va expérimenter la démarche d’écologie industrielle territoriale (EIT) sur une zone d’activité.

– Événement –

Matinale de l’économie circulaire en Val-de-Marne le jeudi 15 juin

La Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne organise une matinale de l’économie circulaire le 15 juin à Créteil, de 8h45 à 12h, en partenariat avec l’Ademe. Objectif : donner à voir les solutions concrètes concernant l’éco-conception et la gestion des déchets (dons, recyclage, up-cycling) et développer des synergies entre les différents acteurs du territoire.
Programme :

  • 8h45 – Accueil, café
  • 9h – Introduction
  • 9h10 – Comment initier une démarche d’économie circulaire ?Intervenants : Viluso, Ambiance Lumière, BPI France
  • 10h : Financer ses projets autour de l’économie circulaire et de l’Economie Sociale et Solidaire ?  Intervenants : France Active Métropole, ESFINGESTION, La NEF, Région Ile de France, Crédit Coopératif, CCI Collège des financeurs et BU Financement 
  • 10h45 – La CCI engagée sur l’économie Circulaire et le développement durable CCI94
  • 11h15 12h : PITCH “découvrez des projets de transition écoresponsables” NETWORKING

Intervenants : Association dons solidaires, Etudiants MIEE : projets Will Side, Lorice, Crystallum et témoignages d’entreprises : DOD Objets, Brosseur

Plus d’informations et réservation

Développer les ressourceries

Pour réemployer plutôt que jeter, les collectivités encouragent par ailleurs les ressourceries et recycleries locales. En témoigne l’ouverture récente de L’Ecume des choses à Chevilly-Larue. Fin 2021, c’est la municipalité qui a lancé un appel à projets de ressourcerie pour occuper l’ancienne crèche Roosevelt, relocalisée, puis retenu une association pour y développer le projet. Alors que le foncier reste l’une des clefs du développement de l’économie circulaire, cette mise à disposition d’un local résout déjà la moitié de l’équation.

Lire : La nouvelle ressourcerie L’Écume des choses ouvre à Chevilly-Larue

À Saint-Mandé, la ville s’est faite intermédiaire avec une famille prête à mettre un local à disposition et a pris le bail à son nom pour faciliter ensuite la sous-location à l’association Tou’sRessource. Celle-ci ouvrira prochainement une recyclerie rue du général de Gaulle.

Les ressourceries pionnières, comme La Pagaille à Ivry-sur-Seine, La Mine à Arcueil, ou encore Approche à Saint-Maur-des-Fossés, s’appuient aussi sur les collectivités (villes, interco, département, région…), que ce soit pour la mise à disposition de foncier ou pour le financement, en complément des autres subventions publiques et des aides aux postes. “Nous avons un réseau de ressourceries important sur le territoire, avec lesquelles nous avons des conventions de partenariat”, témoigne Stéphanie Bardon, en charge de l’économie sociale, solidaire et circulaire du Grand Orly Seine Bièvre.

Ressourcerie La Mine à Arcueil

Des projets associatifs ou coopératifs qui coexistent avec des initiatives publiques comme, par exemple, la ressourcerie de la Rived, régie publique locale de valorisation des déchets qui regroupe 10 communes du Grand Orly Seine Bièvre, ou la ressourcerie territoriale du port de Bonneuil, portée par le Paris Est Marne et Bois, qui devrait ouvrir en juin.

Financer

Leviers pour taper à d’autres portes et obtenir des prêts bancaires ou démarrer directement l’activités, les financements des collectivités contribuent aussi à l’éclosion de l’économie circulaire, essentiellement dans le cadre d’appels à projets d’économie sociale et solidaire. Le conseil départemental propose notamment un appel à projet chaque année depuis 2012. Doté de 150 000 euros en 2022, il a récompensé 15 projets dont 9 relevaient de l’économie circulaire, avec, notamment, des projets de ressourcerie, des expérimentations de nouveaux débouchés pour les invendus alimentaires ou encore de valorisation de certains matériaux. (Voir le détail) De son côté, le Grand Orly Seine Bièvre a récompensé 7 structures de l’ESS, de 5 000 à 10 000 euros, dont la moitié concernaient de l’économie circulaire. (Voir les lauréats) Du côté du Grand Paris Sud Est Avenir encore, qui a récompensé 6 lauréats en 2022, avec une dotation de 50 000 euros, la circularité n’était pas en reste avec le projet de ressourcerie Recup’R à Sucy-en-Brie. Certaines structures ont bénéficié de plusieurs appels à projets, leur permettant de disposer d’un levier plus important pour lancer l’activité et/ou aller voir les banques.

À noter, l’appel à projets ESS 2023 du Grand Orly Seine Bièvre est en cours. Les candidatures sont à déposer d’ici au 7 juillet 2023. Plus d’infos.

Conseiller, valoriser

Constituer des dossiers pour les différents types de financeurs, identifier ces derniers, aider à construire un modèle économique viable, tels sont aussi les pré-requis pour développer une activité sur lesquels les collectivités peuvent apporter leur expertise, développe Stéphanie Bardon pour le Grand Orly Seine Bièvre. L’intercommunalité dispose, au sein de son service de développement économique, d’un service d’appui aux structures de moins de 50 salariés, pour les accompagner sur leurs problématiques juridiques, RH, financières, d’aide à l’implantation… Au-delà de cet aspect ingénierie et mise en réseau, un autre levier est la visibilité et la valorisation à l’occasion d’événements. Là encore, l’économie circulaire est essentiellement mise en avant dans le cadre du mois de l’Economie sociale et solidaire, ces deux concepts restant étroitement associés même s’ils ne se recoupent pas toujours. D’autres événements se prêtent à la mise en avant de l’économie circulaire comme la Semaine de réduction des déchets.

La commande publique, un levier de l’économie circulaire

Grands donneurs d’ordres, les services achats des collectivités disposent aussi d’un levier très important, de l’achat d’informatique reconditionnée aux grands chantiers de centaines de millions d’euros. “Toutes les familles d’achat sont impactées“, insiste Stéphanie Bardon. Et à toutes les étapes, de l’éco-conception au réemploi. “A-t-on vraiment besoin de ce produit ? Si oui, comment être le moins impactant possible ? Ces questions guident la décision, dans tous les services. Il s’agit d’une démarche totalement transversale.” Jusqu’à la fin de vie du produit. “Nous récupérons le matériel informatique afin de le reconditionner au service d’associations solidaires, qui aident à lutter contre l’illectronisme par exemple”, témoigne la responsable économie sociale, solidaire et circulaire du Grand Orly Seine Bièvre. Même la durée de vie des bâtiments est questionnée, avec le développement de l’urbanisme transitoire (mise à disposition temporaire de locaux à des conditions particulières en l’attente de leur démolition dans le cadre de la mutation des quartiers) pour les exploiter jusqu’à leur déconstruction.

“L’aménagement est un enjeu particulièrement important car la construction est un secteur très consommateur de matières premières. En tant qu’établissement public territorial, nous intervenons sur des opérations de renouvellement urbain et pouvons peser sur les aménageurs, via les cahiers des charges. Mais là encore, cela interroge toutes nos pratiques à chaque étape. Il y a donc un véritable enjeu d’accompagnement de la montée en compétences des services techniques donneurs d’ordre pour repenser la manière d’organiser les chantiers, de réaliser des diagnostics avant démolition, d’anticiper pour trier, déposer soigneusement les matériaux. C’est une nouvelle manière de gérer les opérations en amont, pendant, et après, pour mesurer si les objectifs de valorisation ont été atteints, tracer les déchets”, détaille Stéphanie Bardon.

Lire aussi : Économie circulaire en Val-de-Marne et BTP : du recyclage au réemploi sur place

Plan climat air énergie, Plan de réduction des déchets, Schéma de promotion des achats responsables : un arsenal d’outils pour encadrer les stratégies

Pour stimuler l’action des collectivités, dans le cadre des différentes lois sur la transition écologique et l’économie circulaire, plans et schémas aux sigles multiples ne manquent pas, qui se recoupent parfois entre eux, pour organiser les stratégies, en quantifier les objectifs et les décliner en actions concrètes. Plan climat air énergie (PCAE) pour les grands axes, programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA) pour la partie déchets, Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (Spaser) pour les achats, pour n’en citer que quelques-uns. “Le PCAET couvre l’ensemble des compétences du territoire et permet de prendre à bras-le-corps la transition écologique”, motive Jean-François Lamy, dont le territoire GPSEA a aussi mis en place un PAT (projet alimentaire territorial) pour accompagner la composante rurale spécifique à cette intercommunalité. Des plans qui permettent de fixer des objectifs chiffrés, en termes de réduction des déchets ménagers, de valorisation de matière par habitant, de diminution de l’impact carbone des collectes…

Partage de bonnes pratiques entre collectivités

Alors que les différentes collectivités développent chacune leur stratégie en matière d’économie circulaire, la Métropole du Grand Paris essaye pour sa part de fédérer ces initiatives. “Il y a six-sept ans, le concept d’économie circulaire n’était véritablement connu que de quelques spécialistes alors qu’il s’agit d’un enjeu stratégique pour la métropole. Notre première tâche a été de créer une culture commune en mettant en place un réseau, le G142, qui regroupe aussi bien les communes que les territoires, avec un référent technique et un référent politique pour chaque collectivité”, explique Xavier Lemoine, vice-président de la Métropole du Grand Paris, président du territoire Grand Paris Grand Est et maire de Montfermeil. “Depuis, nous avons développé un réseau dense de partenariats avec notamment l’Ademe (agence gouvernementale de transition écologique), l’Orée, l’Inec (Institut national de l’Économie circulaire), les associations, et avons aussi développé une chaire avec l’université Gustave Eiffel pour étudier les flux entrants et sortants en amont de toute opération d’aménagement, en lien avec Ekopolis et le Circolab”, détaille l’élu. La Métropole a ainsi voté en juillet 2022 sa stratégie d’économie circulaire et instauré une Charte métropolitaine pour une construction circulaire.

De son côté, le conseil régional d’Ile-de-France a adopté sa stratégie sur dix ans fin 2020 en se fixant dix objectifs quantifiés pour accompagner les entreprises, les bassins d’emploi, intégrer des clauses circulaires et environnementales dans ses commandes publiques, former, mener ses chantiers lycées dans la circularité, encourager le réemploi dans le secteur culturel et encore développer un observatoire sur le sujet via l’Institut Paris Région.

Voir tous les articles de la série :
Val-de-Marne circulaire # 1 : un enjeu environnemental et économique stratégique
Val-de-Marne circulaire # 2 : Réparer, réemployer, recycler, surcycler… petit tour de l’économie circulaire en Val-de-Marne
Val-de-Marne circulaire #3 : Louer au lieu de vendre : comment la startup Viluso a changé de modèle
Val-de-Marne circulaire #4 : Ambiance Lumière à Alfortville : une PMI à rebours de l’obsolescence programmée
Val-de-Marne circulaire #5 : le vrac n’est pas mort
Val-de-Marne circulaire # 6 : comment Maximum réussit l’upcycling en série à Ivry-sur-Seine
Val-de-Marne circulaire #7 : Économie circulaire en Val-de-Marne : quel modèle économique ? Quel foncier ?
Val-de-Marne circulaire #8 : Économie circulaire en Val-de-Marne : le défi de la déconstruction-reconstruction
Val-de-Marne circulaire #9 : Ta Tiny House invente la maison mobile low-tech
Val-de-Marne circulaire #10 : quel rôle pour les collectivités locales ?
Val-de-Marne circulaire #11  : verdir la culture en maintenant le rêve
Val-de-Marne circulaire #12 : Oser l’économie circulaire ? Retours d’expérience en Val-de-Marne et mode d’emploi
Val-de-Marne circulaire #13 : Financer l’économie circulaire en Val-de-Marne : un cocktail de solutions

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