Pas de climatisation mais des panneaux solaires, un large choix de terrasses jouant le dedans-dehors… le nouvel immeuble Eiffel du conseil départemental du Val-de-Marne se veut résolument résilient au changement climatique. Il a aussi dépassé l’ère du tout flexoffice pour une approche hybride. Visite en images.
Ce lundi 26 juin, il fait presque frais sur la terrasse du cinquième, après un weekend caniculaire. C’est de là que commence la visite. Ici, les panneaux solaires se disputent l’espace avec un jardin planté, des serres et des chaises pour se poser. Des fonctions différentes qui résument l’esprit du lieu, dessiné par Architecture Studio.
Un immeuble résilient au changement climatique
Les panneaux photovoltaïques, qui couvrent au total 900 m2 de surface sur les terrasses, traduisent la dimension environnementale du lieu. Un symbole rappelé dès le hall d’entrée par un écran géant qui calcule en temps réel l’apport énergétique des toits. Ceux-ci doivent fournir en moyenne 20% de l’électricité nécessaire au bâtiment. Le bannissement de la climatisation au profit d’une régulation ventilée de la température par le sol crédibilise la démarche verte. Quant aux lumières des couloirs et espaces partagés, elles s’allument et s’éteignent automatiquement par détection de présence. Surtout, elles sont entièrement équipées de Led, nettement moins énergivores. Achevé en 2023, l’immeuble respecte par ailleurs les dernières exigences en matière d’isolation.
Sur la terrasses du cinquième, les deux petites serres et le jardin planté donnent aussi à voir un autre objectif du lieu, celui de fédérer les équipes, d’apporter de la convivialité. “Les serres et le jardin sont à l’usage du club de jardinage”, illustre Olivier Capitanio, président du département, en présentant la terrasse.
Polyvalence des fonctions
Les fauteuils, encore vides à cette heure, se laissent imaginer avec des agents qui discutent, une tasse de café à la main, après la pause déjeuner ou à l’occasion d’une réunion. Multiplier les espaces multifonctions, permettant à la fois de se restaurer, de venir travailler avec son portable ou de se faire une réunion, a de fait constitué un fil conducteur dans la création des espaces. Qu’il s’agisse des terrasses ou des espaces cafétéria et restauration, leur usage est prévu pour évoluer au fil de la journée.
“Ici, par exemple, les tables hautes de la salle de restauration sont équipées de prise pour brancher son ordinateur”, indique Marc-Olivier Albertini, l’un des deux chefs de projet du campus Cap Echat. Même polyvalence dans les salles de réunion où des tables amovibles peuvent s’effacer vers le mur pour dérouler son tapis de yoga. En dehors du mobilier des espaces partagés, celui des bureaux issus des anciens bâtiments a été réutilisé dans les nouveaux bureaux. “80% du mobilier a été récupéré”, chiffre toutefois le chef de projet.
Contrairement à la tendance du tout flexoffice, prépondérant dans les nouvelles tours, l’organisation spatiale a maintenu les bureaux, au nombre de 550 dont 180 bureaux individuels. À ceux-ci s’ajoutent 60 salles de réunion, 27 bulles pour quelques personnes, et une grande salle de réunion au rez-de-chaussée.
Mix entre bureaux et espaces fluides
“Il y a eu plusieurs mois de concertation avec les agents avant de décider de l’aménagement”, précise encore le chef de projet. De quoi permettre de personnaliser son bureau et y laisser quelques affaires, tout en changeant de cadre en rejoignant un espace partagé ou une terrasse si on le souhaite.
À chaque étage, des mini cafettes toutes identiques, donnent sur une terrasse “non fumeur”, et abritent quelques mange-debout dans une minicuisine. Celle-ci est équipée, notamment, d’une machine à café écolo fonctionnant avec des dosettes sans capsules, dont le marc est ensuite recyclé pour produire des pleurotes !
Photocopieuses imprimantes mutualisées
Pour faciliter la mobilité des agents à l’intérieur des bâtiments, chaque photocopieuse peut imprimer le document que l’on a envoyé au serveur central, même en dehors du site Eiffel, à condition de badger. Il n’y a pas, en revanche, d’imprimantes dans les bureaux. “Les quatre sites de Cap Echat, à savoir Eiffel, Solidarités, Echat et Pyramide fonctionnent en synergie”, indique Marc-Olivier Albertini. Si Eiffel est prévu pour accueillir un gros millier d’agents, les 2 200 salariés du campus peuvent donc s’y rendre quand ils veulent.
Autre élément de convivialité : la bibliothèque, bien centrale, à proximité des cafétérias. “La fréquentation a explosé depuis que nous sommes installés ici”, s’en réjouit sa responsable.
Stationnement
Côté parking, les difficultés de déplacement de banlieue à banlieue se constatent de visu. Le parking de 200 places automobiles est plein tandis que les 150 places de vélo sont loin d’être toutes utilisées. Mais le futur métro Grand Paris Express, dont le chantier de l’Échat bat son plein, bien visible depuis les terrasses, devrait changer la donne, qui sera connecté à la ligne 8 du métro. Au niveau du parking, des douches sont à disposition, essentiellement utilisées par les égoutiers, obligés de se laver avant de monter dans les étages.
2 200 agents sur le campus Échat, 1 000 dans le bâtiment Eiffel
Au total, un millier d’agents sont attendus dans ce nouveau bâtiment, dont 800 ont déjà emménagé. Il s’agit des directions logistique, informatique, aménagement, transports et voirie, syndicats, habitat, transition écologique et solidaire, environnement et assainissement, ressources humaines et Espace départemental des solidarités, seule partie ouverte au public, en rez-de-chaussée. Les directions des affaires internationales, des finances et des aides à la mobilité sont parties vers Échat, les services santé et Projaide à Pyramide et le service parcours vers l’emploi à Solidarités. La direction de l’achat public a pour sa part rejoint l’hôtel du département. le campus Cap Échat, regroupant Eiffel, Échat, Pyramide et Solidarités, accueille 2 200 agents.
82 millions d’euros de budget
En comptant l’intégralité de l’aménagement, y compris des espaces extérieurs, l’investissement a représenté 82 millions d’euros. Il devrait être amorti en une quinzaine d’années, en comptant l’économie réalisée sur les anciennes locations (plus de 6 millions par an).
Des écolo-communistes…. comme les autres, qui placent leurs potes, prennent du fric, et saccagent le territoire à coup d’immigration, dinsécurité et faisant exploser la dette..
Ha, ça pour être écolo, c est drôlement écolo !! C est le summum de l écologie !! Toutes les pièces de ce grand bazar restent allumées toute la nuit, illuminent et dérangent tout le quartier. Faut- il demander auxleaders de l ecologie d intervenir pour que la lumière s éteigne ?
Si cet immeuble est superecolo il pourrait éteindre l ‘éclairage nocturne qui gêne les voisins et les oiseaux. Depuis sa construction on voit chez moi comme en plein jour
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