En juin, l’entrée du commissariat de la ville d’Évry a été incendié pendant les émeutes suivant la mort de Nahel. Deux jeunes hommes ont été condamnés à sept mois ferme et un an de prison avec sursis, pour avoir participé à ces dégradations.
Âgés de 25 et 19 ans, ils ont été jugés en comparution immédiate le 26 juillet, après avoir été interpellés le 24 juillet pour avoir notamment incendié la rampe d’accès du commissariat dans la nuit du 29 au 30 juin, a précisé le parquet. Le ministère public a fait appel des deux condamnations.
Lire aussi : Nanterre : le point sur la mort de Nahel
Un majeur et un mineur concernés
Deux autres hommes avaient été placés en garde à vue le même jour, soupçonnés d’avoir participé à ces faits, et libérés à l’issue de celle-ci “faute d’éléments suffisants dans la procédure“, selon le parquet. La police judiciaire d’Évry a aussi annoncé avoir interpellé deux autres hommes lundi, un majeur né en 2004 et un mineur, né en 2009.
Le mineur a été présenté mardi devant le juge des enfants dans le cadre d’une audience de culpabilité : il fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire provisoire, en attendant de voir sa sanction déterminée lors d’une prochaine audience, a précisé le parquet. Le majeur sera jugé devant le tribunal correctionnel d’Évry le 7 septembre.
Lire aussi : Émeutes en Val-de-Marne : l’extrême diversité des prévenus en comparution immédiate
Différentes dégradations et destructions de biens publics
Les investigations pour dégradations et destruction de biens publics par moyens dangereux et participation à un groupement en vue de commettre des violences ont mobilisé une douzaine d’enquêteurs, selon la police judiciaire.
Selon cette même source, une “cinquantaine de jeunes” avaient “convergé” vers le commissariat d’Évry cette nuit-là : l’un d’eux avait brisé une caméra de surveillance et d’autres avaient allumé un feu devant l’entrée et dégradé des voitures de police. Des cocktails Molotov avaient aussi été jetés sur la façade du bâtiment, d’après le parquet.
La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’étaient rendus dès le lendemain matin sur les lieux pour constater les dégâts et rencontrer les forces de l’ordre.
À lire aussi :
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.