Faits divers | | 29/08/2023
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Féminicide à Sucy-en-Brie : l’amant, déjà condamné pour violences, a été écroué

Féminicide à Sucy-en-Brie : l’amant, déjà condamné pour violences, a été écroué © Enrique

Un homme de 55 ans a été déféré lundi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour “violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner” après le décès samedi d’une femme avec qui il entretenait une relation. Il avait déjà été condamné pour violences conjugales.

Âgée de 52 ans, cette femme a été transportée en arrêt cardiorespiratoire par les secours depuis Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) vers un hôpital proche où elle a succombé samedi en début d’après-midi, a détaillé le parquet de Créteil à l’AFP, confirmant une information du Parisien. De source policière, c’est l’homme qui se trouvait avec elle qui a lui-même appelé le Samu.

L’autopsie a révélé que la victime était morte d’une hémorragie cérébrale, a ajouté le parquet. Le médecin légiste a relevé des lésions “évocatrices de violences par un tiers”. 

“Au regard des éléments recueillis par les enquêteurs”, l’homme, amant de la défunte selon le parquet, a été “placé en garde à vue dans l’après-midi du 26 août pour des faits de violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner par une personne étant ou ayant été conjoint, concubin ou partenaire de PACS”.

Il a été déféré lundi et sera présenté mardi à un juge d’instruction, a détaillé le ministère public. Ce dernier a requis son placement en détention provisoire.

Le suspect déjà condamné pour violences conjugales

Les investigations ont été confiées au service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne.

L’homme mis en cause était déjà connu pour des faits de violences conjugales, a indiqué le parquet. Il avait été condamné à six mois de prison avec sursis en octobre 2020 à Paris pour “des faits de violence par conjoint” ayant entraîné une incapacité de 15 jours sur son ex-épouse, en 2017.

Début mars 2023, il avait été placé en garde à vue après que son épouse actuelle a déposé une plainte en janvier l’accusant de l’avoir violée et d’avoir commis des violences psychologiques à son encontre.

Une enquête concernant ces derniers faits “fera prochainement l’objet d’une décision d’orientation”, selon le ministère public. 

Le nombre de féminicides a augmenté de 20% en 2021 par rapport à l’année précédente en France, lors de laquelle 122 femmes ont été tuées, victimes des coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l’Intérieur.

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