Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, s’est rendu ce mercredi matin au collège Joliot-Curie de Fontenay-sous-Bois à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Des marionnettes pour traiter les LGBTphobies. Depuis le début de l’année, une classe de quatrième du collège Joliot-Curie à Fontenay-sous-Bois participe à des séances animées par la compagnie de théâtre de marionnette La Barbe à maman. Face au ministre de l’Éducation nationale, les élèves jouent de petites scènes. Un élève victime de brimades parce que ses camarades ont découvert que son parent est en couple avec une personne du même sexe. Harcelé, il s’isole, il dort mal, ses résultats scolaires chutent. “Nous avons imaginé cette histoire. Il est très important de lutter contre toutes les formes de harcèlement“, explique l’un des jeunes face à Pap Ndiaye qui relève le réalisme de l’histoire narrée. La classe va dévoiler son spectacle le 9 juin prochain à la halle Roublot devant les familles et l’entourage. “L’usage de la marionnette permet de parler autrement de soi, d’un copain, d’un parent, et de lever les stéréotypes de genres, les clichés homophobes. Nous avons instauré des protocoles d’écriture pour qu’ils puissent créer des histoires et trouver leur manière de les mettre en scène“, explique Bruno Michellod, artiste plasticien.
La compagnie de théâtre de marionnette travaille avec le collège depuis trois ans. L’année dernière, direction et corps enseignant s’aperçoivent de la récurrence des insultes à caractère homophobes proférées par les collégiens, et ce, dès la sixième. “Parallèlement à ça, nous avons en vie scolaire des jeunes qui nous font leur coming-out, des élèves avec des parents homosexuels. L’école étant le reflet de notre société qui évolue, nous nous devons de veiller à l’inclusion de tous”, explique la conseillère principale d’éducation, Mme Samitier. Ils montent alors le projet en mobilisant notant le pass culture de l’établissement, l’enveloppe budgétaire permettant de financer des actions.
“Des collègues se mobilisent pour donner les trois heures d’éducation à la sexualité aux élèves, voire davantage. Avec cette classe de quatrième, il y a eu l’activité marionnette ainsi que des rencontres lors du festival America de Vincennes avec des écrivaines nord-américaines utilisant la fiction pour parler d’homosexualité et de non-binarité. Ils ont également pu échanger avec la sociologue Gabrielle Richard, spécialiste du sujet“, résume Alaïs Barkate, enseignante de français.
“L’enjeu est grave, les conséquences de l’homophobie et de la transphobie sont connues : insultes, harcèlement, mises à l’écart, échec scolaire, repli sur soi, et parfois comportements suicidaires”, insiste le ministère de l’Education nationale dans un communiqué sur le lancement d’une campagne de sensibilisation sur le sujet. “Vous êtes un collège à la pointe mais il faut que les élèves soient bien accueillis partout”, a encouragé le ministre.
Rencontre pluripartis avec jeunes contre l’homophobie, donc. Bien. Mais en France, avec cette majorité, le problème devient surtout la gérontophobie “technophile” contre les personnes âgées dénuées d’internet.
Les plus de 85 ans disons, en ville ou à la campagne, encore autonomes sont nombreux. Mais l’administration supprime la version papier ! Il “suffit” d’aller au centre des impôts le plus proche (facile ! en vélo pour la mamie quand c’est à peine à 50 km)
Pour faire sans papier, “on” fait semblant de laisser une alternative à internet (allez au centre des impôts où vous trouverez un ordinateur et un “accompagnement personnalisé”) en omettant totalement de préciser la longueur de la file d’attente !
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