Durant une bonne heure et demie ce jeudi 31 août, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a pris le temps d’échanger avec plusieurs services du rectorat de Créteil ainsi que des enseignants, sans résister à une petite minute de show.
Arrivé à l’heure vers 14h30, le ministre de l’Éducation nationale a d’abord rencontré la cellule de rentrée : six personnes qui s’activent au téléphone pour trouver des solutions aux problèmes de dernière minute pour que tous les postes face aux élèves soient pourvus à la rentrée. “On a vu des rentrées beaucoup plus compliquées, cette année on a du vivier”, observe une des appelantes, rodée à l’exercice. Principale d’un collège de Créteil jusqu’à l’an dernier, à quelques mois de la retraite, sa voisine découvre l’arrière-cuisine. “C’est intéressant de se retrouver de l’autre côté. Auparavant, c’est moi qui appelais ce type de service”, témoigne-t-elle. Parmi les cas de dernière minute : l’organisation de mi-temps thérapeutiques, venant tout juste d’être prescrits par exemple. “Ce qui est important est de pouvoir s’expliquer de vive voix avec le chef d’établissement. Cela va mieux lorsque l’on prend le temps de se parler de vive voix”, observe un autre membre, également de “l’autre côté” il y a peu.
Alors que le téléphone sonne, le trentenaire ne résiste pas. “C’est Gabriel Attal à l’appareil…” “Non ce n’est pas une blague” poursuit-il avant de passer le combiné. Le ministre a également rencontré d’autres agents, notamment à la gestion des ressources humaines des plus de 60 000 profs de l’académie, et encore échangé avec des conseillères qui aident, par exemple, des élèves en situation de handicap à trouver des entreprises pour leur stage.
La visite s’est achevée par une rencontre avec des professeurs contractuels ou récemment formés (article à venir).
(Article actualisé à l’issue de la visite ministérielle)
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