Ce jeudi 19 janvier devrait être le temps fort de la concertation publique autour du projet de prison à Noiseau. Une réunion publique est en effet organisée à 19 heures ce soir dans le cadre de la concertation publique qui s’achève le 17 février.
C’est la première fois que le maître d’ouvrage, l’Agence pour l’immobilier de la justice (Apij) présentera publiquement le projet et répondra en direct aux questions des habitants. Et il y a fort à parier que la salle ne sera pas vide. D’ores et déjà, des habitants, organisés en collectif contre la prison, ont prévu de venir faire entendre leur voix.
En attendant, la commune d’un peu moins de 5 000 habitants s’est déjà exprimée sur la toile. Sur le site internet dédié à la concertation, une centaine de contributions ont été déposées, qui sont toutes contre le projet sauf deux qui le soutiennent, pour mettre fin à la surpopulation carcérale, et une qui se déclare “ni pour ni contre” et suggère d’en profiter pour négocier des investissements pour la commune.
“Hérésie”, “Aberration” … Sur les 96 avis qui étaient déjà déposés à 7 heures ce matin, les 93 formellement contre ne mâchent pas leurs mots pour exprimer leur refus de voir l’installation de barbelés dans leur paisible campagne, expliquant, pour nombre d’entre eux, avoir choisi Noiseau pour sa tranquillité, et ne comprenant pas qu’on puisse supprimer des terres agricoles pour y construire une prison. Plusieurs suggèrent de l’implanter dans des communes qui se sont portées volontaires, hors Ile-de-France. D’autres encore évoquent les problèmes de circulation. L’Observatoire international des prisons (OIP) a pour sa part déposé son plaidoyer contre de nouvelles constructions de prisons en guide de contribution.
Réunion publique à 19 heures
Ce soir, rendez-vous est donné à 19 heures à la salle Polyvalente Vincent Purkart, rue Pierre Vienot à Noiseau.
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Artificialiser ENCORE des terres agricoles d’ Ile de France ce ne sera pas sans conséquence.
Ces terres sont destinées, demain, à la culture maraichère pour nourrir ceux qui viendront après nous.
Le béton ( la cupidité) a supprimé 80 % des maraichers d’Ile de France en quelques décennies.
La prison c’est l’arbre qui cache la forêt car le projet d’agroquartier sera encore plus destructeur.
Je crains que le deal soit la double peine : laisse moi faire ma prison je te laisserai faire ton agroquartier.
Mais si toutefois de ces 2 maux il fallait choisir le moindre, je choisirai la prison et l’abandon de l’ agroquartier qui n’ a d’ailleurs d’agro que le nom.
IL FAUT SAUVER NOS DERNIERS PAYSANS FRANCILIENS.
La commune de Noiseau n’a t’elle pas construit de nombreux immeubles … en béton ces dernières années ?
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