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Grève | Val-de-Marne | 05/04/2023
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Grand Paris Sud Est Avenir : grève perlée dans les piscines pour les salaires

Grand Paris Sud Est Avenir : grève perlée dans les piscines pour les salaires © Johnston

Le bras de fer salarial entre l’intercommunalité Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA) et ses maîtres-nageurs fait des remous. Depuis un mois, les sept piscines de la collectivité sont touchées par des fermetures.

Dimanche dernier, les piscines de La Lévrière à Créteil, des Bordes à Chennevières-sur-Marne, de Boissy-Saint-Léger et de Sucy-en-Brie étaient fermées au public. Depuis quatre semaines, les maîtres-nageurs se mettent en grève, le week-end, pour quelques heures ou toute une journée. Les discussions pour des revalorisations salariales ont démarré en 2018, mais n’ont jamais abouti à un consensus. La CFDT, le syndicat majoritaire de GPSEA a voulu marquer le coup en déposant un préavis de grève d’un mois, entre le 12 mars et le 9 avril.

Pour le moment, les avancées sont assez timides. Ils sont prêts à rehausser les salaires, mais demandent des contreparties comme la polyvalence des agents, qu’ils tournent sur des missions de nettoyage, la caisse, la technique… mais aussi la mobilité géographique, pour intervenir au besoin sur d’autres sites. Ils sont prêts également à donner quatre heures hebdomadaires aux maîtres-nageurs pour leur entretien physique. En revanche, nous navons pas obtenu de paiement particulier pour le travail dominical“, résume Chaker Azlouk, le délégué syndical Cfdt de GPSEA.

Les villes et intercommunalités ont transféré les piscines aux territoires qui tentent d’harmoniser une multitude d’organisations de travail et d’appliquer la loi du 35 heures, générant parfois des conflits sociaux. Grand-Orly Seine Bièvre a également subi une longue grève de ses maîtres-nageurs ces derniers mois.

“Il y a en moyenne 10% de grévistes, essentiellement les maîtres-nageurs. Ils sont très courtisés mais nous ne pouvons pas accéder aux demandes exorbitantes, d’autant qu’ils ne sont pas seuls dans ce service de 90 agents. Nous sommes prêts à faire des efforts pour les régimes indemnitaires bas et donner des week-ends à des agents qui n’en ont jamais, réagit Fabien Tastet, le directeur général des services. Ils vont être impliqués dans les prochaines semaines pour participer à une réorganisation destinée à améliorer le service rendu aux usagers et les conditions de travail. La balle est dans leur camp.”

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