La Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a demandé jeudi aux compagnies aériennes d’annuler lundi 30% de leurs vols à l’aéroport de Paris-Orly en raison d’un mouvement social des contrôleurs aériens.
“En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir”, indique la DGAC dans un communiqué, invitant “les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage”.
Plusieurs organisations syndicales ont déposé des préavis de grève concernant le personnel du centre d’aiguillage CRNA-Nord, qui gère les trajectoires des appareils survolant le territoire. D’autres préavis concernent les centres de contrôle d’approche de Paris-Orly, Lyon, Lille, Brest, Rouen, Poitiers et Saint-Yan, précise la DGAC.
L’aviation civile, pour “limiter les perturbations du trafic”, “appliquera les dispositions du service minimum” là où “la réglementation le permet”, c’est-à-dire le CRNA-Nord, Paris-Orly, Lyon et Poitiers.
“En outre, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire pour cette journée du 18 décembre 2023 leurs programmes de vols de 30% sur l’aéroport de Paris-Orly et de 50% sur l’aéroport de Brest”, explique la DGAC.
Le mouvement de lundi concerne principalement Brest. Dans un tract, l’USAC-CGT, troisième syndicat des contrôleurs aériens, a appelé à la grève lundi “pour défendre notre maillage territorial et notre service minimum”. Le syndicat pointe un projet de réorganisation du contrôle aérien, qui prévoit “le déclassement de plus d’une dizaine d’aéroports, dont Brest-Guipavas, sur lequel les services du contrôle aérien seront fortement réduits”. “L’impact social sera énorme”, estime le syndicat dans un communiqué.
Un précédent mouvement social des aiguilleurs du ciel le 20 novembre avait déjà provoqué d’importants retards pour les voyageurs, les contrôleurs aériens étant aussi vent debout contre une réforme de leur droit de grève.
Le nouveau texte prévoit d’obliger les contrôleurs aériens à se déclarer individuellement gréviste ou non 48 heures à l’avance, comme c’est déjà le cas à la RATP ou à la SNCF.
Le trafic aérien a été régulièrement perturbé par des grèves d’aiguilleurs du ciel en début d’année, lors du conflit sur les retraites. Début février, Orly a été paralysé par un mouvement surprise, suscitant des appels de responsables politiques à réformer l’encadrement du droit de grève des contrôleurs.
Soyons solidaires des pauvres contrôleurs aériens :
• Retraite à 57 ans
• 5000 euros net par mois en moyenne
• Les 32 heures
• 25% de temps de pause
• Les jours de congés
«Les contrôleurs français assurent 155 vacations par an au maximum», déclare Roger Rousseau. L’organisation du cycle de travail est fondée sur la base d’un jour de travail sur deux. Pour un jour travaillé, les aiguilleurs du ciel bénéficient d’un jour de repos en plus des 25 jours de congés payés. +
Quand on ne connait pas la réalité d’un métier à responsabilité de milliers de vies humaines, on se permet de balancer n’importe quoi. C’est triste. Ou pathétique. Ou les deux. Par contre, on est bien content quand on prend l’avion de décoller et atterrir en toutes sécurité. Comme quoi…
Cela me rappelle les critiques bêtes et méchantes contre les enseignants, ces fainéants qui ont plein de vacances et qui sont toujours en grève. Sauf que maintenant ces fainéants qui ont 5 à 7 ans d’études après le bac, sont payés une misère, n’ont pas les moyens de mener à bien leurs missions et en plus, on les menace et on les tue. Donc la critique beauf est plus difficile.
Car bien sur dans les autres pays que la France, les avions décollent et atterrissent aléatoirement, se télescopent et s’écrasent avec leurs passagers.
Quant à comparer les contrôleurs du ciel français et les enseignants, cela pourrait prêter à rire ; proposez donc que les enseignants aient les mêmes conditions de travail que les contrôleurs !
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.