14 heures, place de la République à Paris. Ce jeudi 19 janvier, ce rendez-vous pour manifester contre la réforme des retraites sera le point d’orgue d’une mobilisation qui a démarré dès le 11 janvier, après la présentation par la Première ministre du projet de décaler l’âge légal du départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Un projet qui a provoqué l’unisson des syndicats CGT, FO, CFDT, Unsa, CFE-CGC, FSU, Solidaires et la CFTC, rarement alignés. “Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes”, motivent les organisations dans un communiqué commun publié après la déclaration de la Première ministre.
Dans les sections, les boucles WhatsApp chauffent depuis une semaine pour organiser le dépôt des préavis de grèves, les AG, la réservation de cars pour se rendre à la capitale.
Côté éducation nationale, SnuiPP et SnudiFO annoncent près de trois-quart d’enseignants et accompagnants handicap en grève ce jeudi et une quinzaine d’AG se tiennent ce matin dans différentes villes, avant la manifestation parisienne de cet après-midi. Quelques blocus lycéens se profilent également.
Du côté de la CGT, les unités locales ont affrété des bus un peu partout dans le département. Les transports en commun, devraient, en effet, être largement perturbés aujourd’hui.
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