Le premier rail d’Urbanloop, un système de petites navettes autonomes qui doit être mis en service pour les Jeux olympiques de Paris 2024, a été posé ce mardi 19 décembre à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Une “magnifique solution de transport, peu coûteuse et peu polluante, fondée sur l’innovation française”, a félicité le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune.
Comment fonctionne l’Urban loop ?
Il s’agit d’installer une boucle de 2 km sur laquelle circuleront dix navettes gratuites et économes en énergie, qui desserviront la “fanzone” des JO installée sur l’Ile de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, au départ d’un parking. Au-delà des Jeux, le système doit être expérimenté pendant dix-sept mois.
À l’intérieur des cabines, les usagers appuient sur le choix de leur destination (arrêt 1, 2 ou 3). Les arrêts sont situés sur des boucles reliées entre elles, dans lesquelles s’engage la capsule autonome. Celle-ci l’arrêt à l’arrêt demandé.
Ce “test grand public” permettra de recueillir “les avis et les expériences” des habitants de Saint-Quentin-en-Yvelines en vue “de déploiements de grande envergure”, vante Urbanloop, la start-up nancéienne qui a développé le concept avec des élèves-ingénieurs de l’Université de Lorraine, dans un communiqué de presse.
De 30 à 50 km/h
Chacune de ces capsules “100% made in France” pourra accueillir deux adultes et deux enfants. Au total, la boucle permettra de transporter près de 200 personnes par heure et par sens avec “une vitesse commerciale de 30 km/h” et des pointes à 50 km/h, indique Noémie Bercoff, sa directrice générale.
Malgré leur faible capacité, Clément Beaune estime que ces capsules n’étaient pas des “gadgets” mais des “solutions complémentaires”, invitant à “assumer qu’il y ait des tests et des expérimentations”.
Mise en service en mai 2024
Les travaux de construction de la piste ont débuté au mois de septembre et la mise en exploitation d’Urbanloop est prévue pour “fin mai 2024”, précise Noémie Bercoff. “C’est une expérience unique qui témoigne de notre volonté commune de repenser notre manière de nous déplacer”, se réjouit pour sa part Jean-Michel Fourgous, le président (LR) de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.
La ligne sera exploitée par Keolis
Le projet a été financé par le ministère des Transports, par Urbanloop et par l’agglomération, pour un total de 5 millions d’euros “en comptant le développement du dispositif”, chiffre Jean-Philippe Mangeot, président d’Urbanloop. La ligne sera exploitée par l’opérateur de transports publics Keolis, filiale de la SNCF. L’agglomération de Nancy envisage également l’installation d’une ligne sur son territoire.
Les ingénieurs et décideurs se penchent sur des systèmes innovants. C’est bien c’est leurs boulot mai ils devraient s’attacher aux systèmes en souffrance : le RER qui pêche par le manque de matériel et de personnel pour assurer un service satisfaisant
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