Le bilan des destructions et des dégradations dans les équipements publics, suite aux émeutes urbaines de ces dernières nuits, commence à être chiffré. Au total, une centaine de bâtiments publics sont concernés. La région doit voter un fonds d’urgence pour aider les commerces et les mairies.
Environ 140 communes d’Île-de-France, soit plus d’une sur dix, ont été touchées par les violences urbaines consécutives à la mort de Nahel, le 27 juin à Nanterre, a indiqué mardi l’entourage de la présidente (LR) de région Valérie Pécresse à l’AFP. Dans ce total, la région compte 18 mairies centrales ou annexes endommagées, de même que 36 postes de police municipale, selon la même source.
Un fonds régional d’urgence de 20 millions d’euros
La région n’a en revanche pas encore estimé le nombre de commerces touchés qui pourront demander une aide après le vote mercredi par son assemblée d’un fonds d’urgence de 20 millions d’euros. Ces commerçants et artisans pourront demander une aide pour un montant allant “jusqu’à 10 000 euros”, versé “après les assurances afin d’agir sur le reste à charge”, a précisé la région dans un communiqué.
Les mairies, elles, pourront recevoir une aide de ce même fonds “au plus vite avant l’intervention des assurances, sous forme d’avances remboursables”, afin de réparer les équipements publics “qui ont subi des dégradations”, précise la région.
Valérie Pécresse s’est rendue mardi matin à La Verrière (Yvelines), où 170 élèves de deux écoles primaires détruites vont être relogés à la rentrée dans un lycée de la même commune qui dispose de salles libres.
Parmi les 250 maires concernés reçus mardi à l’Elysée par le président Emmanuel Macron, près d’une centaine venait de la région-capitale, selon un décompte de l’AFP.
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