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Faits divers | | 16/08/2023
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Interpellation violente à Bagneux : enquête sur le comportement des forces de l’ordre

Interpellation violente à Bagneux : enquête sur le comportement des forces de l’ordre © CH

Une enquête a été confiée à un service de déontologie pour évaluer le comportement des forces de l’ordre lors d’une interpellation dans les Hauts-de-Seine samedi, dont la vidéo a cumulé depuis plus d’un million de vues sur X, selon le parquet de Nanterre.

La préfecture des Hauts-de-Seine avait indiqué dimanche que l’homme interpellé avait “refusé d’obtempérer, grillé un feu puis percuté une voiture de police”.

Une enquête avait alors été ouverte “sur des faits de refus d’obtempérer et autres infractions routières survenues” samedi “vers 20H00” sur les communes de Bagneux et Fontenay-aux-Roses, a précisé le parquet, selon lequel “les éléments connus en l’état de l’enquête font état d’un périple au cours duquel il y a percussion avec un véhicule de police”.

Sur la vidéo virale de l’interpellation – des images muettes d’une dizaine de secondes – une voiture surmontée d’un gyrophare percute un homme noir, en short et tee-shirt. Deux autres hommes – en uniforme siglé police et en civil – se précipitent sur lui alors qu’il se relève, le font chuter et l’immobilisent, visage contre le pavé. L’homme en uniforme lève le bras, comme s’il allait frapper, au moment où la vidéo s’arrête. L’AFP a pu géolocaliser les images et confirmer qu’elles avaient été tournées à la frontière entre Bagneux et Fontenay-aux-Roses.

“Suite à la volonté manifestée par la famille de déposer plainte contre les forces de l’ordre, une enquête a été confiée (…) au Service de déontologie, de synthèse et d’évaluation (SDSE)”, a précisé le parquet, ajoutant que ce service “va mener ses investigations de manière autonome pour vérifier l’existence ou non d’infractions susceptibles d’être reprochées aux forces de l’ordre”.

L’homme interpellé circulait à bord d'”une voiture”, a relevé le ministère public, et non sur un deux roues comme indiqué dans un premier temps par la préfecture.

Son examen physique à l’hôpital avait “décrit des lésions superficielles”, a assuré le parquet.
Puis sa garde à vue avait “été levée au vu de l’expertise psychiatrique” et il avait été conduit par les pompiers à l’hôpital “en vue de son hospitalisation d’office”, a ajouté la même source. Mais “malgré l’expertise concluant à la nécessité de soins immédiats dans le cadre d’un péril imminent, l’hôpital n’a pas admis l’intéressé qui a été remis à sa famille”, a indiqué le ministère public.

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