Ce vendredi, une délégation officielle ukrainienne viendra visiter le Creps d’Île-de-France, Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive des JO. Situé à Châtenay-Malabry, il pourrait servir de lieu de préparation pour les athlètes ukrainiens.
“La délégation officielle ukrainienne visitera le Creps à Châtenay-Malabry” vendredi matin, a indiqué le Creps, “dans le cadre de la recherche de lieux de préparation“.
“Découvrir les installations et les opportunités de collaboration“
Sont annoncés, “la vice-ministre chargée des sports ukrainienne, Madame Panchenko, la cheffe du département des relations internationales, Madame Radchuk, Monsieur Ivan Bondarchuk, chef du département sport au Comité olympique ukrainien“.
“L’objet de cette rencontre est de permettre à la délégation ukrainienne de découvrir les installations de pointe du Creps et d’explorer les opportunités de collaboration pour les préparations sportives des athlètes ukrainiens en vue des Jeux olympiques et paralympiques“, explique le communiqué.
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Les Ukrainiens autorisés à concourir contre Russes et Bélarusses
Traditionnellement, les Nations viennent s’entraîner plusieurs semaines avant dans le pays où se déroulent les JO et choisissent un camp de base, avant de se rendre au village olympique, juste avant les compétitions.
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Par ailleurs, vendredi après-midi, la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, va s’entretenir avec “Andriy Chesnokov, ministre adjoint des Sports Ukrainien“, a-t-on appris auprès du ministère. La porte à une participation ukrainienne s’est ouverte en juillet dernier. Au moment des mondiaux d’escrime, un décret du ministère des Sports ukrainien interdisant aux athlètes de ses délégations officielles de participer à des compétitions où figuraient des Russes ou Bélarusses avait été modifié pour ne concerner désormais que les “athlètes représentant la Fédération de Russie ou la République du Bélarus”.
Les sportifs ukrainiens sont donc désormais autorisés à participer à des compétitions avec des Russes ou des Bélarusses sous bannière neutre et à titre individuel, une configuration proche de la recommandation actuelle du Comité international olympique (CIO) pour autoriser Russes et Bélarusses à concourir.
La participation russe et bélorusse en suspens
Pour l’instant, il a, en effet, recommandé aux fédérations internationales de réintégrer à leurs compétitions les sportifs russes et bélarusses, sous bannière neutre, pour peu qu’ils n’aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine.
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Mais, le CIO ne s’est pas encore déterminé sur une éventuelle participation russe ou bélarusse aux JO de Paris et le fera quand il le voudra, “à sa seule discrétion et sans être liée par les résultats des épreuves de qualification olympique précédentes“.
Mi-août, dans un entretien à l’AFP, le ministre ukrainien des Sports, Vadym Gutzeit, n’avait pas exclu que “les Russes fassent un “geste de bonne volonté” en renonçant à se rendre” aux JO.
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