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Justice | | 06/07/2023
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“Justice pour Monzomba” : à Sarcelles, plus de 200 personnes manifestent

“Justice pour Monzomba” : à Sarcelles, plus de 200 personnes manifestent © @justicepouribo

À Sarcelles, plus de 200 manifestants se sont réunis pour rendre hommage à Monzoba, décédé en juin après avoir été poursuivis par les forces de l’ordre. Dans la foule, de nombreux messages demandent “justice pour Monzomba“.

Emmenés par les parents et la famille de la victime, les manifestants ont défilé de la gare de RER Garges-Sarcelles, près de laquelle l’accident mortel a eu lieu, jusqu’à la mairie de Sarcelles.

Monzoba aurait percuté seule une barrière de sécurité

Selon le récit d’une source policière, les faits se sont déroulés dans la nuit du 3 au 4 juin, peu avant 05 h 00 du matin, lorsque des policiers de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) ont pris en chasse le jeune homme qui venait de griller un feu rouge.

Dans le département voisin du Val-d’Oise, il aurait chuté de sa moto et percuté “seul” une glissière de sécurité, selon cette même source. Âgé de 28 ans, le motard est décédé des suites de ses blessures.

Quand on a les vidéos, justice peut être faite

Depuis le drame, sa famille souhaite avoir accès aux images de vidéosurveillance de la ville. “À partir du moment où on a les vidéos, la justice peut être faite. On fait la marche pour avoir des réponses, pour qu’on puisse faire notre deuil“, a expliqué à l’AFP Chris, un coach sportif de 37 ans et ami de la famille.

Après une intervention d’Assa Traoré, figure de la lutte contre les violences policières et proche de la famille, le père de Monzomba a remercié les manifestants pour leur soutien : “c’est ce qui me donne de la force“. “J’ai perdu mon fils, aucun jugement ne pourra me le rendre“, a-t-il ajouté. “Pas de justice, pas de paix“, “police partout, justice nulle part“, et surtout “justice pour Monzomba“, ont scandé les manifestants.

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C’était comme mon grand frère, il nous a toujours accompagnés dans nos projets. Il y a un manque dans notre quartier, on n’a plus personne à qui se confier à part nos parents“, a témoigné à l’AFP Mohamed-Naïm, 15 ans. Les proches du jeune homme l’ont décrit comme “calme“, “respectueux“, investi “dans la religion“, avec “un bon cœur“.

Une enquête confiée à l’IGPN

Le parquet de Pontoise a ouvert une enquête, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui n’a toujours pas entendu les policiers, d’après une source proche de l’enquête.

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