Logements | Paris | 21/08/2023
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La mairie de Paris réclame la mise à l’abri des migrants installés devant l’hôtel de ville

La mairie de Paris réclame la mise à l’abri des migrants installés devant l’hôtel de ville © wagner51

Ce lundi, une opération de mise à l’abri a été réclamée par la mairie de Paris pour les familles de migrants qui vivent actuellement dans la rue, sur le parvis de l’hôtel de ville.

Depuis début août, quelques dizaines de familles campent près du parvis : souvent des femmes avec des enfants très jeunes, venues notamment du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal ou du Mali.

Il est temps que l’État fasse son travail

Nous ne cessons de réclamer à l’État une opération de mise à l’abri pour mettre fin à cette situation indigne“, a souligné à l’AFP Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés.

Nous sommes prêts à prendre notre part en mettant à disposition des lieux qui nous appartiennent. Il est temps maintenant que l’État fasse son travail, c’est sa compétence“, a ajouté M. Brossat. Sollicitée par l’AFP, la préfecture de région Île-de-France affirme qu'”une solution sera trouvée très prochainement“.

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“On vit dans la rue

Cela fait trois semaines que nous manifestons, nous voulons juste être logés“, explique à l’AFP Kadi Sissoko, 25 ans, montrant du doigt les draps rangés dans des sacs-poubelles. Les familles sont posées sur des cartons, avec leurs valises. Des touristes les regardent, avant de prendre un selfie devant le signe olympique sur le parvis de la mairie.

Nous sommes venus en mer, nous avons vu des morts. On vient ici se réfugier et nous n’avons pas de solutions. On dort dehors. Il y a des mères isolées avec des bébés, des femmes enceintes“, peste Mme Kadi, qui n’a pas précisé son pays d’origine.

Comme elle, Marie Raïssa, 30 ans, dort autour du parvis depuis trois semaines. “On ne mange pas bien, on ne s’occupe pas de nous. On ne se lave pas. Les associations nous disent qu’il n’y a pas de place alors, on vit dans la rue“, explique cette Ivoirienne arrivée il y a huit mois.

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