Sport | Paris | 28/06/2023
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La ville de Paris dévoile son programme de test pour les JO 2024

La ville de Paris dévoile son programme de test pour les JO 2024 © Gerhard

Entre épreuve de voile à Marseille, natation dans la Seine, ou encore cérémonie d’ouverture, de nombreux tests d’équipements et de lieux de compétitions sont nécessaires pour préparer les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Traditionnellement, chaque ville hôte des JO teste ses nouveaux équipements et lieux de compétition quelques mois auparavant.

L’été 2023 sera bien chargé“, a résumé début juin Pierre-Olivier Beckers, membre du Comité international olympique (CIO). Il est en visite à Paris pour un point d’étape avec les organisateurs. Ces répétitions estivales serviront à tirer des “enseignements” et à faire des “ajustements pour aborder les JO en toute sérénité”, a-t-il expliqué.

Premier test grandeur nature : une épreuve internationale de voile à Marseille, du 9 au 16 juillet, de quoi tester le site, le vent, la sécurité sur, et au bord de l’eau.

Découvrez ici le programme des tests

Natation dans la Seine

Début août, Paris prendra le relais : les premiers nageurs en eau libre enfileront leur combi et s’élanceront dans la Seine pour une manche de Coupe du monde de natation marathon, du Pont Alexandre III. Ils “goûteront” ainsi l’eau du fleuve, promis pour être baignable après les JO, dans une vingtaine de sites de région parisienne.

Début juin, la mairie de Paris a assuré que la qualité de l’eau était “excellente“. Ils ont donné le feu vert à ces épreuves de nage en eau libre, qui seront aussi suivies par une compétition de triathlon et de paratriathlon mi-août. La mairie va aussi tester son “centre de commandement” installé à l’hôtel de ville.

L’occasion de tester les conditions météo, alors que les étés se réchauffent. Il y a toujours plus d’épisodes caniculaires. Paris vient de connaître son mois de juin le plus chaud depuis le début des relevés, à la fin du XIXe siècle.

De son côté, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), chargée par le comité d’organisation du programme opérationnel, affinera la logistique.

Secret bien gardé

Autre test, toujours sur la Seine, mi-juillet, celui de la cérémonie d’ouverture. Attention, préviennent en chœur le comité d’organisation et les autorités, “il ne s’agit en aucun cas d’une répétition” mais simplement de faire des manœuvres de bateaux.

Car, le 26 juillet 2024, ce sera un “one shot“, et pas question de dévoiler les aspects artistiques imaginés par le metteur en scène de théâtre Thomas Jolly. “Les croquis d’intention” du spectacle circulent entre quelques personnes seulement et le secret est bien gardé.

En tout cas, le défi de faire voguer plus de 115 bateaux avec les athlètes sur 6 km entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna demeure de taille. Il faudra bien sûr sécuriser, mais également filmer cette cérémonie, promise à un milliard de téléspectateurs.

Tournages et configurations techniques

Pour affûter ses plans et ses tournages, la société OBS (Olympic Broadcasting Services) a eu l’autorisation mi-juin de faire voler avions et hélico quelques heures par jour. D’après les indications de la préfecture de police, ils seront au-dessus des sites olympiques et de monuments comme le Sacré Cœur ou Notre-Dame.

Il sera aussi nécessaire d’essayer des configurations techniques, comme passer du tennis à la boxe à Roland-Garros, puisque les finales olympiques se tiendront là-bas. De même, les halls du Parc des expositions de Paris se mettront à l’heure du hand, du tennis de table… et le Grand Palais à l’escrime et au taekwondo.

Près de 40 000 personnes à la place de la Concorde

Du côté de la place de la Concorde, qui accueillera les sports urbains, ainsi que la cérémonie d’ouverture paralympique fin août 2024, il y aura un “test opérationnel” sur le flux et l’aménagement. À noter qu’un “village rugby” s’y installera pour le Mondial-2023 (8 septembre-28 octobre). Y seront attendus près de 40 000 personnes, a dit à l’AFP le préfet de police de Paris Laurent Nunez, en marge de la finale du Top 14.

Les rares équipements qui sont construits pour les JO, comme le centre aquatique olympique (CAO) à Saint-Denis ou l’Arena La Chapelle, seront testés en 2024, quand ils seront achevés.

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