L’opération Beach Mesnil n’aura pas lieu cet été, non plus que le feu d’artifice et le bal populaire du 13 juillet, pour payer les dégâts suite aux émeutes. Une punition collective, estime-t-on dans l’opposition.
“Au regard de l’ampleur des dégâts causés lors des émeutes, Beach Mesnil est annulé cette année. Les équipements municipaux seront réparés avec les économies réalisées”, indique la ville sur son site internet.
“Le bal et le feu d’artifice du 13 juillet sont également annulés, en concertation avec les services préfectoraux”.
Le sénateur et ancien maire du Blanc-Mesnil Thierry Meignen (Libres!) avait qualifié les émeutiers de “petits connards qui ne sont pas tenus par leurs parents” lors du rassemblement du 3 juillet en soutien au maire de L’Haÿ-les-Roses visé par une voiture-bélier à son domicile. La mort du jeune Nahel le 27 juin, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, a causé plusieurs nuits consécutives de violences, destructions et pillages dans de nombreuses villes de France.
Punition collective
“On sait bien que dans les quartiers populaires, le droit aux vacances est rare. On annule une initiative qui procure de la joie à une population déjà affaiblie”, regrette la députée de la circonscription, Soumya Bourouaha (PCF). “Le maire pénalise une partie de population pour quelques émeutiers, c’est une punition collective.”
Pour le sénateur de Seine-Saint-Denis Fabien Gay (PCF), il s’agit d’une décision “insupportable”. “Double peine pour les classes populaires !”, écrit l’élu sur son compte Twitter.
C’est très bien. Marre de payer des impôts pour les casseurs.
Edmond Burke a dit “pour que le mal triomphe il suffit que les gens de bien ne fassent rien”. Ils sont toute une communauté, ils savent parfaitement qui sont les casseurs mais préfèrent ne rien faire, hé bien qu’ils assument leur inaction. Après tout, il est temps que la solidarité marche dans les deux sens..
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