Logements | Paris | 22/08/2023
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Créteil, troisième ville universitaire la plus chère de France

Créteil, troisième ville universitaire la plus chère de France © Kutaytanir

D’après le classement qui recense le coût de la vie pour les étudiants dans les 47 plus grosses villes universitaires de France métropolitaine, les dix premières se trouvent en Île-de-France. Nanterre et Créteil se classent 2ème et 3ème de la liste, derrière Paris, qui continue d’occuper la première place.

À l’exception de Nice, les dix premières villes du classement sont franciliennes. Comme l’année dernière, Paris reste à la première place. Nanterre occupe la 2e, suivis par Créteil (passée de la 4e à la 3e place). Nice est à la 8e place (7e l’an dernier). Les villes les moins chères sont Besançon (40e place), Brest (41e), Mulhouse (42e), Saint-Etienne (43e), Poitiers (44e), Pau (45e), Le Mans (46e) et Limoges (47e, contre 46e l’an dernier).

Lire aussi : Arnaques, bailleurs frileux, les étudiants démunis face à la rareté des logements en Île-de-France

Le logement de plus en plus lourd dans le budget étudiant

Entre les deux, Lyon est 11e, Bordeaux 12e, Aix-en-Provence 13e, Marseille 14e ou Strasbourg 15e.
Selon une enquête de l’Union nationale des étudiants de France publiée la semaine dernière, le coût de la vie étudiante augmente en moyenne de 6,47% pour l’année 2023-2024, notamment en raison de l’inflation.

Par ville, les plus fortes hausses du coût de la vie se situent à Guyancourt (+8,86%), au Havre (+7,31%), à Chambéry (+6,85%), Nîmes (+6,72%) et Saint-Étienne (+6,60%), détaille l’Unef, et aucune ville ne voit son coût de la vie baisser cette année.

Le logement, premier poste de dépenses, pèse de plus en plus dans le budget étudiant, indique le syndicat. Les loyers augmentent en moyenne de 1,89%, soit 0,5 point de plus que l’an dernier. La plus forte hausse est à Guyancourt (+9,63%), la plus forte baisse à Orsay (-4,38%). C’est à Paris qu’ils sont les plus élevés (881 euros en moyenne), et au Mans les moins élevés (371 euros).

Les transports en commun également en hausse

Les transports en commun connaissent aussi de fortes hausses, souligne l’Unef : l’Île-de-France et une dizaine d’autres villes (Lille, Clermont-Ferrand, Nancy, Angers, Nantes, Metz, Amiens, Orléans, Nice, Grenoble, Toulouse, Limoges) ont augmenté leurs tarifs d’abonnements cette année, contre seulement trois villes l’an dernier. Ils varient entre 373 euros par an en Île-de-France et 44 euros à Montpellier.

Pour établir son classement, l’Unef prend en compte quatre facteurs sur les années universitaires 2022/23 et 2023/24 : un socle fixe commun à tous les étudiants (frais d’inscription, de restauration, électricité, téléphone…), les loyers moyens des logements étudiants privés et le coût annuel des transports en commun.

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