Près de 10% des stations essence du Val-de-Marne sont à sec ce vendredi, veille du week-end de Pâques.
L’approvisionnement en carburants, perturbé par les grèves contre la réforme des retraites, reste “tendu” vendredi en Ile-de-France à la veille du long week-end de Pâques, selon les remontées des stations et un représentant du secteur pétrolier.
Jeudi, le gouvernement a été empêché par la justice de réquisitionner à nouveau du personnel gréviste chargé du pompage et de l’expédition depuis la raffinerie TotalEnergies normande de Gonfreville-L’Orcher vers l’Ile-de-France et le Centre-Val de Loire. Le tribunal administratif de Rouen a suspendu ces réquisitions pour “atteinte au droit de grève”.
L’analyse par l’AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants témoigne des difficultés d’approvisionnement persistantes en région parisienne.
Le département le plus touché est le Val-de-Marne où une station-service sur dix (9,52%) est à sec vendredi, et près d’une sur deux (40,48%) en pénurie d’essence.
La situation est à peine plus enviable dans les Hauts-de-Seine et à Paris, avec plus de 30% de stations en manque d’un type de carburant, et dans une moindre mesure dans les Yvelines (24,49%), l’Essonne (20,44%) et la Seine-Saint-Denis (17,78%).
Les taux de rupture sont du même ordre en Centre-Val de Loire et Pays de Loire, ce qui représente un léger mieux comparé à lundi.
En moyenne nationale, 5,7% des stations manquaient d’un carburant, en baisse par rapport au début de la semaine (10%).
L’Ufip, qui représente les entreprises du secteur, estime que “la situation continue de s’améliorer, y compris pour l’Ile-de-France, même si la région est encore sous tension”.
L’Ufip assure que cela va aussi en s’améliorant dans les raffineries qui “fonctionnent toujours en mode dégradé” et que “les dépôts sont opérationnels” sauf deux ou trois “encore bloqués” sur 200.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.