Quoi de neuf à la rentrée dans les collèges du Val-de-Marne

Le Val-de-Marne compte 108 collèges publics, dont les infrastructures sont du ressort du conseil départemental, et 24 collèges privés. Ils accueillent 66 350 élèves. Le point en bref sur les nouveautés de la rentrée.

Nouveaux collèges

Deux nouveaux collèges font leur rentrée.

• Le collège Christiane Desroche-Noblecourt à Villeneuve-le-Roi, partie collège de la cité scolaire ex-Georges Brassens à Villeneuve-le-Roi, qui a également inauguré son nouveau lycée, rebaptisé Marianne, au printemps.
  – Lire aussi : Villeneuve-le-Roi: le futur collège Desroche-Noblecourt (ex Brassens) en images
  – Et : Le nouveau lycée Marianne de Villeneuve-le-Roi plébiscité par les élèves
• Le collège Gisèle Halimi à Ivry-sur-Seine (photo de une) Situé à l’angle de la rue du 19 mars 1962 et de la rue Alexis-Chaussinand, à la limite des quartiers du Petit-Ivry et du Plateau-Monmousseau, il a une capacité d’accueil de 26 classes.

Décarbonation

“Les collèges représentent 60% de la consommation énergétique du département”, chiffre le président du Val-de-Marne, Olivier Capitanio. De quoi mesurer l’enjeu de leur décarbonation qui passe par deux axes : l’isolation et l’installation de panneaux photovoltaïques là où cela est possible. Au collège Camille Pissarro de Saint-Maur-des-Fossés par exemple, 680 panneaux ont été installés sur 1300 m2. Un investissement de 585 000 euros qui va permettre d’alimenter un système d’autoconsommation collective. L’énergie, qui viendra en complément de l’alimentation électrique classique, sera répartie entre le collège saint-maurien mais aussi la crèche du 8 mai 1945, le foyer de Saint-Maur, la PMI de Champigny-sur-Marne, le collège Le Parc de Saint-Maur et encore le collège Louis Blanc. Cette mutualisation permet de consommer directement cette énergie (autoconsommation), de manière optimale car la production est très variable en fonction de la météo. Concrètement, le taux d’énergie attendu est de l’ordre de 260 MWh, avec un taux d’autoconsommation estimé à 92%.

Au total, 6 nouveaux collèges ont été équipés en panneaux photovoltaïques. 6 ont également été raccordés au réseau de chauffage urbain (soit 32 au total).

Lire aussi : Chiffres : l’électricité solaire a bondi de 27% en 2022 en Ile-de-France

Déploiement des ENT (Espaces numériques de travail)

En parallèle du programme Ordival, qui consiste à offrir un ordinateur aux nouveaux collégiens chaque année (soit environ 16 000 par an), le département va déployer cette année une application numérique associée, dans tous les collèges, après l’avoir expérimentée l’année dernière. La solution retenue, “après analyse de 93 critères”, explique Nicolas Tryzna, vice-président en charge des collèges, est la même que celle développée dans les collèges de Seine-Saint-Denis. Cet Espace numérique de travail (ENT) commun aux collèges permettra à la fois une utilisation pédagogique et administrative. Au programme : partage de cours, cahier de texte, messagerie profs-parents-élèves, inscription à la cantine…

Le tutorat d’excellence reconduit

Le programme de cours supplémentaires, notamment de culture générale, d’une semaine à chaque période de vacances, pour les élèves motivés des collèges en quartier prioritaire, est reconduit, toujours en partenariat avec l’Institut Louis Germain. “Lorsque trois élèves d’un collège en réseau d’éducation prioritaire vous expliquent qu’ils veulent devenir neurochirurgiens, cela fait plaisir !”, commente le vice-président aux collèges. L’an dernier, 180 élèves ont bénéficié du dispositif, le double de ce qui était prévu au départ.

Lire aussi : Val-de-Marne : le tutorat d’excellence séduit les collégiens des quartiers défavorisés

Les dossiers plombés

Si la dépollution-reconstruction du collège Saint-Exupéry de Vincennes est désormais cadrée, avec des perspectives de réouverture à la rentrée 2027, deux dossiers restent aujourd’hui compliqués, celui du collège Simone Veil à Mandres-les-Roses, qui a dû fermer en catastrophe en raison de problèmes de structure, et le futur collège Assia Djebar d’Ivry-sur-Seine, qui aurait dû ouvrir en septembre 2015 avant qu’une pollution au mercure ne soit détectée à l’issue du chantier porté par la Sadev 94. Deux dossiers qui font l’objet de contentieux juridiques.

Lire aussi :