Justice | Paris | 14/09/2023
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Soupçons de corruption sur des courts de tennis municipaux de Paris

Soupçons de corruption sur des courts de tennis municipaux de Paris

Une enquête a été ouverte après un signalement de la mairie de Paris sur des soupçons de corruption entre des agents municipaux et des professeurs de tennis en lien avec la dispense de cours sur les terrains municipaux, a indiqué jeudi le parquet.

L’enquête a été ouverte pour “corruption active et passive et/ou de concussion et exercice illégale de la profession de professeur”, a précisé le parquet, confirmant une information du Parisien.

Les investigations ont été confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE).

La mairie de Paris avait adressé le 2 août un signalement “sur des agissements douteux reprochables aux intervenants sur certains de ses courts de tennis”, a souligné le parquet.

Selon la municipalité, interrogée par l’AFP, les agents sportifs jusqu’alors en poste au complexe Henri-de-Montherlant, installé à Paris (XVIe arrondissement), sont suspendus jusqu’en décembre. 

Une enquête de l’inspection générale de la Ville de Paris est en cours depuis début septembre, et pourrait durer environ deux mois. Elle s’intéresse à l’ensemble des courts, mais une attention particulière sur les VIIe, XVe, XVIe, XVIIe, XIe et XIIe arrondissements.

Le Parisien avait révélé en juillet l’existence d’un système de pots-de-vin qui seraient versés à des agents de la Ville par des professeurs de tennis pour que ces derniers puissent donner des cours particuliers sur des courts municipaux.

Depuis 2004, seules des associations sportives ont l’autorisation de dispenser des leçons de tennis sur les terrains municipaux.

“Aucune leçon de tennis ne peut être dispensée sur un créneau individuel réservé sur (l’application) Paris Tennis, sous peine de sanction (exclusion temporaire ou définitive des courts de tennis parisiens)”, avertit sur son site la Ville.

Pour contourner cette interdiction, des professeurs particuliers verseraient de l’argent pour que les gardiens censés les contrôler ferment les yeux, selon le Parisien.

“Ce marché noir (représentait) près de 25.000 euros par mois, partagés entre profs et gardiens” dans l’un des complexes sportifs disposant de sept terrains de tennis, selon le journal.

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