🟩Transition écologique

Noiseau accueille la première installation photovoltaïque d’autoconsommation collective du Val-de-Marne

254 m2, c’est la surface de panneaux photovoltaïques désormais installée sur les toits de l’école Jean Jaurès de Noiseau. De quoi couvrir 70% à 80% des besoins en énergie de l’école, grâce à une production annuelle de 59 MWh. Au-delà de l’école, l’électricité produite viendra alimenter une douzaine de bâtiments communaux (autres écoles, crèches, salles sportives, gymnase, salle des fêtes, Hôtel de ville, locaux techniques, restauration scolaire), notamment en juillet et août, lorsque l’école est fermée. “Cette solution de mutualisation évite de recourir à des batteries pour stocker l’électricité, plus complexe à sécurisée”, motive le maire, Yvan Femel.

Une installation partagée par une douzaine de bâtiments communaux

En cas de surplus de production, l’énergie sera revendue à EDF. La capacité totale de l’installation est de 52,8 kW-crête. Il s’agit de la première installation d’autoconsommation collective dans le département, indique l’opérateur Enedis qui a organisé les opérations, et de la 149e en France. Le projet achève un cycle de travaux d’isolation de l’école (remplacement des protes et des fenêtres), a rappelé le maire lors de l’inauguration ce samedi. Cette opération de transition a été financée à 80% par l’Etat.

Une carte interactive sur la qualité d’exploitation des sites industriels des bords de Seine et des canaux parisiens

Intégration urbaine et paysagère, propreté et entretien, conformité réglementaire, traitement et prévention des pollutions et des nuisances, communication et concertation. Voilà les critères que 145 sites industriels et ports situés en bord de fleuve et de rivière en Ile-de-France acceptent de faire auditer chaque année, dans le cadre de la signature de la Charte d’amélioration des ports initiée par Haropa Ports de Paris en 2021. Les résultats sont présentés sur une carte interactive. Dans le Val-de-Marne, par exemple, une trentaine de sites ont été audités, essentiellement au port de Bonneuil-sur-Marne et en bord de Seine. Enjeu : améliorer les bonnes pratiques. À Villeneuve-Saint-Georges, “un convoyeur de 72 mètres de long mis en place par la SNCF Voyageurs fait partie des innovations déployées par les amodiataires de Haropa Port pour améliorer leurs pratiques. Construit sur l’emprise de Port Bergeron pour enjamber les voies ferrées et la route qui bordent le fleuve et mis en service en septembre 2022, il vise à évacuer par voie d’eau les milliers de tonnes de déchets générés par la modernisation du technicentre SNCF de Villeneuve-Prairie. Vingt à trente camions par jour sont ainsi évités”, détaille Haropa dans un communiqué. Voir la carte interactive. L’audit 2022 a été réalisée par le groupe Ecocert.

“Nouvel air” le plan de la région Ile-de-France pour mieux respirer

Tel est le nom du nouveau plan de la région en 8 actions, pour la qualité de l’air.
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Des poids-lourds «zéro émission» pour décarboner le fret routier ?

Est-il envisageable de développer des camions électriques ou à hydrogène pour décarboner le fret routier en Ile-de-France ? L’Institut Paris Région propose une note rapide sur le sujet. “Aujourd’hui, en Île-de-France, 90% des marchandises transitent par la route, 6% par le mode fluvial, et 4% par le rail”, rappelle l’institut qui note que les transports routiers de personnes et de marchandises sont responsables de 31% des émissions régionales de gaz à effet de serre (GES) et sont le deuxième secteur le plus émetteur en Île-de-France, derrière le bâti résidentiel et tertiaire (47%).

Alors que les émissions liées au fret routier dans la région n’ont baissé que de 3% entre 2005 et 2019, grâce à une légère baisse des kilomètres parcourus, il reste encore du chemin pour atteindre les objectifs fixés en France comme en Europe, d’autant que les poids-lourds représentent 25% des émissions des transports routiers franciliens, pour seulement 8% des kilomètres parcourus par l’ensemble des véhicules motorisés sur les routes d’Île-de-France. Quelles solutions pour accélérer ? L’électrique ? L’hydrogène ? Comment ? Telles sont les questions posées par cette note.
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Les bénévoles de Ose retirent 24 m3 de déchets des berges de la Seine à Villeneuve-Saint-Georges

“Gravats, morceaux de voitures, mobiliers et innombrables cannettes et autres petits déchets par milliers”, décrit Edouard Feinstein. Président de l’association Ose, ce dernier part régulièrement en croisade contre les déchets qui bordent fleuve et rivière dans le Val-de-Marne, avec ses bénévoles. Ce dimanche, ils étaient 25 à ramasser. Au total, 24 m3 ont été récupérés, “soit par loin de 5 tonnes de déchets”.

🚦🚦🚦 Sécurité routière

Champigny teste un dispositif d’alerte pour traverser la rue, même avec son casque audio vissé sur la tête

Champigny-sur-Marne a inauguré le dispositif Amy, un projet en cours d’expérimentation à la RATP) au niveau de la traversée piétonne devant le lycée Langevin-Wallon. Il consiste en un boitier qui diffuse des ultra-sons lorsque le feu passe au rouge. Les mobiles qui sont connectés à l’application Amy reçoivent alors une alerte et réduisent alors automatiquement leur volume sonore. L’application a été développée par le groupe RATP et la startup Copsonic en 2018, et déployée sur quelques sites dont celui de la ligne TVM en Val-de-Marne.

“Alors que si 6 personnes sur 10 reconnaissent ne pas lever les yeux de leur téléphone quand ils traversent, cette application innovante est un moyen malin de lutter contre les « smombies » et de renforcer la sécurité des piétons”, motive la ville qui ajoute que “l’objectif à terme serait aussi d’associer l’application avec des applications de musique comme Spotify ou Deezer pour mettre en adéquation le système d’alerte et la musique à l’approche du passage piéton.”

🚉✈ Transports

Fonctionnement des transports en Ile-de-France : 15 pistes pour augmenter le budget d’1 milliard d’euros

Comment trouver le milliard d’euros qui manquera bientôt chaque année pour exploiter les transports en commun d’Ile-de-France, dont le réseau est en passe de doubler de volume ? L’Institut Paris Région publie l’analyse des pistes identifiées par la Commission mixte du conseil régional. L’occasion d’évoquer de nouvelles recettes comme la vignette automobile, des taxes sur les livraisons de colis… Ses conclusions ? Pas de solution miracle, il faudra un mix. Et cela passera forcément par la voie législative nationale. Ce qui obligera à débattre de ce qui est spécifique à l’Ile-de-France et réplicable à l’ensemble des régions.

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Ligne 18 du Grand Paris Express : le tunnelier se rapproche d’Orly

Parti de Massy en décembre 2021, le tunnelier Caroline se rapproche de sa destination finale, Orly. Après 3,8 km de parcours, il a quitté Wissous et continue de creuser en direction de l’aéroport. Au total, il aura parcouru 6 km. Il s’agit du second tunnelier de la ligne 18. Le premier, Céline, est parti de Palaiseau en novembre 2021 pour rallier Massy, également à 6km.

© SGP

Porto et Manchester : deux nouvelles liaisons depuis l’aéroport d’Orly

La compagnie low cost EasyJet vient d’inaugurer deux nouvelles destinations depuis l’aéroport de Paris-Orly. La première, Porto, dispos désormais d’un vol quotidien à partir de 42 euros l’aller simple. La seconde, Manchester, est opérée les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi, à partir de 36 euros l’aller simple.

👨‍👩‍👧‍👦 Equipements, services

Les sauveteurs et secouristes de la Seine inaugurent leur centre de commandement régional à Villeneuve-le-Roi

Il y avait de l’animation ce samedi 24 mars dans l’ancien commissariat de Villeneuve-le-Roi. Avec le départ de la police, la municipalité a récupéré cette maison d’environ 300 mètres carrés et son parking situés en centre-ville pour le revendre à l’Association des sauveteurs secouristes de la Seine (FFSS), déjà présente sur la commune. Les sauveteurs y ont installé leur centre de commandement régional. Sur place, près de 200 bénévoles assurent à l’année des formations aux premiers secours, des gardes sur des événements ou des interventions en cas de situations de crise.

Concertation sur la prison à Noiseau : le rapport des garants relate l’hostilité des habitants

Les garants de la concertation publique organisée en janvier février sur le projet de prison à Noiseau ont rendu leur copie. Les 133 pages de leur rapport rendent compte en détail du projet, des questionnements et de la franche opposition des habitants et des élus. Il revient désormais à l’État de trancher si le projet doit ou non se poursuivre.
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Enquêtes publiques, concertations citoyennes : donnez votre avis

Jusqu’au 22 avril
Quel nom pour la régie publique du Grand Orly Seine Bièvre ?

Eau Seine & Bièvre, Eautrement, sEAUlidaire ou encore Eau en Commun ? Voilà les quatre noms soumis au choix des habitants des neuf villes du Grand Orly Seine Bièvre qui ont décidé de créer leur propre régie publique de l’eau potable. Le vote est ouvert jusqu’au 22 avril.
Lire aussi : Grand-Orly Seine Bièvre : la régie publique de l’eau prête à plonger dans le grand bain
Et : Une nouvelle régie publique de l’eau entre Essonne et Val-de-Marne

Du 6 mars au 6 mai
Enquête publique sur le projet de construction d’un bâtiment de logistique urbaine à Valenton

Le projet s’inscrit dans l’extension de la Zone d’activité du Parc Val Pompadour, près de la RN406. Le bâtiment à 2 niveaux sera soumis à la réglementation ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) au niveau du rez-de-chaussée pour les cellules de stockage. L’étage abritera des bureaux ainsi que de l’activité.

Plus d’infos

Du mercredi 15 mars au vendredi 14 avril 2023 inclus
Enquête publique sur la modification de la ZAC du Port à Choisy-le-Roi

La ZAC du Port, créée en 1998 sur un périmètre d’environ 12,5 hectares, est en cours de réalisation avec la construction de 850 logements, d’une médiathèque, de bureaux, hôtel, crèche privée, d’un parking public et encore le réaménagement de l’accès RER. Il est prévu de la modifier pour aménager les lots B1, B3 et Modul’Air en logements et non en activités économiques, en raison de difficultés de commercialisation. Le projet concernant ces 3 lots prévoit la création d’environ 48 200 m² de surfaces de plancher avec une programmation mixte comprenant des hôtels, des bureaux, des logements, des résidences pour jeunes et pour seniors, une crèche, des activités sportives, etc.

Voir l’Avis de l’Autorité environnementale
Site de la concertation

Du jeudi 20 avril au jeudi 20 juillet
Débat public sur le projet de traitement de l’eau par filtration membranaire du Sedif

Le syndicat intercommunal des eaux d’Ile-de-France, le Sedif, qui regroupe 135 communes et approvisionne en eau potable un tiers de la population de la région, porte depuis plusieurs années un projet de déploiement d’une technique de filtration par membranes (dite de l‘”osmose inverse basse pression”), pour proposer une eau “sans chlore et sans calcaire”. Ce projet, budgété à hauteur de 870 millions d’euros, devait faire l’objet d’une expérimentation à Arvigny (Seine-et-Marne). Mais il a suscité la controverse et l’opposition d’élus et associations qui reprochent à cette technique de prélever 30% d’eau de plus pour produire le même volume, et de rejeter les rebuts de la filtration dans la Seine. Après un avis favorable de l’enquête publique, le projet a été suspendu suite au refus de la préfecture d’accorder l’autorisation environnementale.

Début 2022, le Sedif a donc renoncé à cette expérimentation mais a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) pour organiser une concertation sur ce projet, afin de le lancer dans ses trois usines principales de Choisy-le-Roi, Méry-sur-Oise et Neuilly-sur-Marne.

Voir la page dédiée sur le site de la CNDP

Rédaction : Florent Bascoul et Cécile Dubois