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Environnement | Ile-de-France | 13/12/2023
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Une étude d’Airparif confirme la pollution aux particules fines près du périphérique parisien

Une étude d’Airparif confirme la pollution aux particules fines près du périphérique parisien © andreas-lischka

L’air est deux fois plus pollué aux particules ultrafines près de deux grands axes routiers de Paris, en premier lieu le périphérique, qu’ailleurs dans la capitale, selon la première étude d’Airparif sur le sujet.

“Le nombre de particules ultrafines sur les sites trafic du boulevard Haussmann et du boulevard périphérique est 2 à 2,5 fois supérieur à ceux observés sur les sites urbains de fond étudiés”, écrit l’observatoire de l’air en Ile-de-France dans sa synthèse publiée lundi.

Les grands boulevards parisiens sont aussi pollués

Lors de cette première campagne effectuée entre février et mai 2022, l’association a relevé un taux de 21 900 particules par cm3 sur le boulevard Haussmann et de 25 600 particules par cm3 sur le boulevard périphérique dans sa partie orientale.

En comparaison, Airparif a mesuré ce taux sur deux sites situés en zone urbaine mais sans axe routier ou complexe industriel à proximité, aux Halles et dans le XVIIIe arrondissement. Ce dernier site présentait autour de 10 000 particules ultrafines par cm3.

Trafic routier et chauffage au bois

L’analyse de ces particules ultrafines montre qu’elles provenaient “du trafic routier, mais aussi du chauffage au bois et de la transformation de gaz polluants dans l’atmosphère”, estime Airparif.

L’observatoire explique avoir mené cette étude “pour renforcer les connaissances” sur ces “polluants non réglementés et nocifs pour la santé, comme le préconisent l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS)”.

Plus les particules sont fines, plus elles sont dangereuses pour la santé

Présentes dans l’air, les particules ultrafines ont un diamètre inférieur à 100 nanomètres, soit “1 000 fois plus fin qu’un cheveu”, rappelle Airparif, pour qui leur “impact sanitaire fait consensus : plus les particules sont de petite taille, plus elles sont dangereuses pour la santé”.

Réduire ou pas la vitesse

La réduction de la pollution de l’air fait partie des arguments avancés par la mairie de Paris pour réduire de 70 à 50 km/h la vitesse maximale sur le périphérique. Elle entend ainsi protéger les 500 000 riverains de l’axe circulaire. Une proposition qui ne fait toutefois pas consensus au niveau régional, et fait l’objet d’un bras de fer avec le gouvernement.

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