Et de deux. Après avoir inauguré la Régie des eaux de la Seine et de la Bièvre il y a quelques mois, l’intercommunalité Grand Orly Seine Bièvre vient de porter une nouvelle régie publique sur les fonts baptismaux : la Régie des eaux de la Seine et de l’Orge, à cheval entre Essonne et Val-de-Marne.
Celle-ci s’étend sur quatre villes : Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge et Morangis pour la partie Essonne, Villeneuve-Saint-Georges pour la partie Val-de-Marne. Contrairement aux communes du Val-de-Marne à l’initiative de la première régie, les quatre villes ne faisaient pas partie du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (Sedif) et n’auront donc pas en négocier la sortie. Ces dernières ont en revanche accordé des concessions à Suez et devront simplement attendre la fin de leur contrat pour démarrer.
Concrètement, il s’agit du 1er janvier 2024 pour Morangis, Paray-Vieille-Poste et Villeneuve-Saint-Georges et du 1er janvier 2025 pour Savigny-sur-Orge.
Objectif pour les communes : avoir la main sur l’approvisionnement en eau et mieux en maîtriser les coûts pour faire baisser la facture. Il s’agit aussi de mieux entretenir les canalisations pour réduire le taux de fuite grâce à une gestion plus souple des travaux. “Des communes peuvent intégrer ces réparations à leurs travaux de voirie”, motive-t-on au territoire.
“Ce choix va dans le sens de l’histoire : celui d’une maîtrise du service de l’eau permettant un juste prix payé par l’usager et un service public digne des enjeux climatiques du XXIème siècle”, défend Brigitte Vermillet, maire de Morangis, élue à l’unanimité présidente de cette nouvelle régie, dans un communiqué.
Une régie de gauche, une régie de droite
Si la première régie du Grand Orly Seine Bièvre a inspiré la seconde, pas question de regrouper les deux, même si, sur la carte, Orly, qui fait partie de la première, se situe entre Villeneuve-Saint-Georges et Paray qui font partie de la seconde. Chaque entité développera ainsi sa propre stratégie. Occasion de comparer et partager les bonnes pratiques. Accessoirement, cela permet aussi d’assurer l’homogénéité politique de chacune puisque les 9 villes des Eaux de la Seine et de la Bièvre sont dirigées par des maires de gauche et les 4 villes des Eaux de la Seine et de l’Orge par des maires de droite.
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Triste de constater que même pour l’alimentation en eau, la politique politicienne s’en mêle !!!
Belle avancée pour notre bien commun une question sur l’état des réseaux et des fuites souterraines qu’il faudra réduire au maximum afin que les usagers retrouvent une bonne qualité de l’eau.
“Ce choix va dans le sens de l’histoire : celui d’une maîtrise du service de l’eau permettant un juste prix payé par l’usager et un service public digne des enjeux climatiques du XXIème siècle”, mais à Saint-Maur la ville avait sa propre régie et son usine, que le maire s’est empressé de fermer pour passer sous régie privée …
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