Places en crèche, accès à la santé des jeunes, logements relais, prévention contre la prostitution… Le conseil départemental et la préfecture du Val-de-Marne ont signé ce lundi une nouvelle convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et l’accès à l’emploi. Ce plan sur trois ans est budgété à hauteur de 17 millions d’euros.
Ces 17 millions d’euros sont abondés par l’Etat à hauteur de 3,3 millions et par le département à hauteur de 13,4 millions. Cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté lancée en 2018, concernera la période 2019-2021.
Ce plan prévoit des actions socle, à mener sur l’ensemble du territoire national, comme l’accès aux droits, le suivi des enfants en bidonville, l’accompagnement des bénéficiaires du RSA, la mise en place de référents parcours, la garantie d’activité départementale et encore la formation de travailleurs sociaux. Il prévoit aussi des initiatives propres à chaque département.
Concrètement, les actions prévues dans le Val-de-Marne sont les suivantes :
Les familles : places de crèches et haltes garderies pour des familles en voie d’insertion ; développement de logement-relais pour les femmes et enfants victimes de violences intra-familiales ; accompagnement renforcé des familles en risque d’expulsion locative ; montée en charge qualitative des mesures d’accompagnement social lié au logement (ASLL) ; ingénierie et coordination d’actions de lutte contre la précarité énergétique ;
Les jeunes : développement des Comités Locaux pour le Logement Autonome des Jeunes ; développement d’un réseau de santé à destination des étudiants de l’Université Paris Est Créteil;
Public spécifique des enfants et jeunes faisant l’objet d’une mesure d’urgence et placés dans les foyers départementaux de l’aide sociale à l’enfance : parcours de soin pour les adolescents accueillis en foyers d’urgence de l’ASE ; création d’une boite à outils sur la problématique prostitutionnelle dans les foyers de l’ASE ; prévention du décrochage scolaire lié à une mesure d’urgence ; développement de la colocation au bénéfice des jeunes sortant de l’ASE ;
Allocataires du RSA et les grands exclus : structuration de la démarche de participation citoyenne.
Parmi les mesures déjà mises en œuvre : les petits déjeuners offerts dans les écoles des quartiers prioritaires, le dispositif de cantine à 1 euro ou encore le déploiement de maisons de santé dans les zones de la politique de la Ville.
Je soulève à nouveau le prix de la carte navigo pour les personnes de plus de 70/75 ans qui évitent à sortir sur Paris compte tenu du prix de la carte navigo à l année malgré les 50% prise en charge par le département. Ne serait il pas possible de mettre ces personnes à 25 euros imposable ou non pour les aider à sortir de chez elle.
Merci d avance pour elle car j’ aide beaucoup de personnes agées de mon entourage à sortir de leur solitude étant souvent seule (mari ou femme décédés). J’essaie de leur apporter un peu de réconfort.
Le prix est à 50% pour les séniors de l’ensemble de la région et pas uniquement du département. https://www.iledefrance-mobilites.fr/titres-et-tarifs/detail/forfait-navigo-annuel-tarification-senior Maintenant je pense que les réductions devraient aussi être calculées en fonction des revenus. Tous les retraités n’ont pas des retraites minimums (et heureusement !)
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