Clap de fin pour Valentin Caillon dans The Voice 2023. Le chanteur de Vitry-sur-Seine s’est incliné samedi soir lors de l’épreuve des “cross battle”. Le public a massivement voté pour la prestation de son adversaire, Jérémy Levif.
Avec Vole de Céline Dion, Valentin Caillon a tiré les larmes des yeux de plusieurs membres du jury de The Voice. Comme lors de l’audience à l’aveugle, il a entamé son morceau au piano avant de se mettre debout et de lâcher les chevaux. Mais son destin était entre les mains des spectateurs, qui, équipés d’un boitier, devaient choisir entre le Vitriot et Jérémy Levif, un chanteur de l’équipe de Vianney. Le résultat fut net : 80,3% du public a souhaité qualifier l’interprète de Pas toi, de Jean-Jacques Goldman.
“C’était une rencontre merveilleuse d’artiste à artiste, ça m’a énormément touché parce que j’ai été accueilli ici pour ma liberté et ma folie, j’apprends, je reçois, je vis plein de choses merveilleuses“, a témoigné le chanteur, ému, évoquant sa coach Zazie.
“Pour être honnête, c’était un moment suspendu, j’étais heureux de chanter cette chanson, d’autant plus que la production m’a laissé mettre mon grain de sel à l’arrangement. J’étais chargé d’émotions, mais conscient de ce que cela représentait, j’ai essayé d’y mettre toute ma sensibilité et de vivre cet instant”, raconte encore le Vitriot, sur son compte Instagram. “J’étais chamboulé à l’idée de partir, mais au vu de vos retours et de votre bienveillance, je suis heureux d’avoir pu vivre ce moment !”
Son meilleur moment dans l’émission ? “Quand mes parents et mon chien m’attendaient à la sortie de mon audition à l’aveugle. J’ai eu tout de suite une sensation de fierté immense et c’est encore très vif dans ma mémoire.”
Pour l’étudiant de 22 ans en musiques actuelles au conservatoire régional de Paris, auteur, compositeur et interprète, cette expérience n’est que le début de l’aventure. “Je suis en train d’enregistrer une chanson au sein d’une équipe de musiciens avec qui j’ai fait mes études“, confie-t-il. Le Vitriot se produit par ailleurs les samedis soir dans une boîte de jazz de Paris, le Baiser salé.
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