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Transports | Val-de-Marne | 26/05/2023
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Voie dédiée sur le périphérique : les maires du Val-de-Marne posent leurs conditions

Voie dédiée sur le périphérique : les maires du Val-de-Marne posent leurs conditions © wcc-guilhem-vellut

Faut-il réserver la troisième voie du périphérique aux bus, taxis et covoiturage ? L’Association des maires du Val-de-Marne a pris une position commune, qui pose ses conditions, dans le cadre de la concertation sur le devenir du périph qui s’achève ce dimanche 28 mai.

Sur les “objectifs généraux” de “plus de nature avec diminution de la pollution sonore et atmosphérique” et “davantage de proximité, les maires du département partagent, tout en affirmant que cette mesure conduira “de fait” à “une réduction du flux automobile”. Les élus, qui se sont réunis spécifiquement pour prendre une position commune, au-delà de leurs étiquettes politiques, sur ce sujet clivant, ont posé trois conditions.

Rappel du contexte :
Du 1er juillet au 15 septembre 2024, des voies routières, dont une voie du périphérique, seront réservées pour transporter des athlètes, secouristes et autres professionnels accrédités dans le cadre des Jeux Olympiques. Alors que se pose depuis plusieurs années la question d’une mutation du périph, de ring autoroutier en boulevard urbain, la ville de Paris a lancé une concertation pour envisager de maintenir une voie réservée aux bus, taxis et covoiturage, au-delà des JO.
Cette consultation s’achève dimanche 28 mai. Voir le site de la concertation
Elle a attiré de nombreux commentaires (près de 6 000 en ligne à ce jour !) très clivants, avec une majorité d’avis négatifs.
Lire aussi : Forte participation sur l’avenir du périphérique parisien : contexte et mode d’emploi

La première est la réalisation d’une “étude d’impact rigoureuse sur les modifications du trafic engendrées par l’existence d’une voie réservée”, “avant, pendant et après la mise en œuvre de l’expérimentation”. Les élus considèrent que la réservation temporaire de la voie durant les JO ne peut être considérée comme un témoin suffisant, étant donné son contexte atypique. Les maires du Val-de-Marne précisent vouloir être associés au cahier des charges de cette étude pour veiller à ce qu’y figure bien l’étude des flux origine-destination depuis le Val-de-Marne. “En effet, le risque de congestion généralisée tant sur les portes de la capitale que sur l’ensemble du réseau routier du département du Val-de-Marne, avec les autoroutes radiales (A6a, A6b, A4) desservant Paris, mais également l’A86 et la Francilienne est réel.”

La deuxième condition est la “concertation approfondie des échelons de collectivités concernées par ce projet”.

La troisième est la mise en service complète du métro périphérique Grand Paris Express ainsi que la reconfiguration des lignes de bus, avec par exemple la possibilité que certaines empruntent le périph et se connectent au métro et tramway, “pour limiter les ruptures”.

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