Justice | | 10/04
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44 000 cartouches de cigarettes de contrebande saisies à Pavillons-sous-Bois

44 000 cartouches de cigarettes de contrebande saisies à Pavillons-sous-Bois

Les gendarmes ont mis la main la semaine dernière sur une structure d’importation illégale de tabac et saisi dans un entrepôt de Seine-Saint-Denis 13 tonnes de cigarettes de contrebande, d’une valeur évaluée sur le marché noir à 2,5 millions d’euros, a annoncé mercredi la gendarmerie nationale.

Neuf hommes ont été interpellés en flagrant délit vendredi dernier aux Pavillons-sous-Bois, lors de cette opération de la section de recherche de Paris à laquelle s’était joint le GIGN, a ajouté la gendarmerie dans un communiqué. Ils ont été mis en examen pour importation de tabac de contrebande en bande organisée et travail illégal en bande organisée.

13 tonnes saisies

Le trafic a été découvert de “manière incidente” par les gendarmes qui enquêtaient sur une autre affaire, conduisant à l’ouverture le 6 mars d’une enquête préliminaire par le parquet de Bobigny. Les enquêteurs avaient remarqué un premier approvisionnement et ont décidé d’intervenir dès une nouvelle arrivée de marchandises, a expliqué à l’AFP le colonel Patrick Pegeot, patron de la SR de Paris. Ils sont donc intervenus au moment où un camion de 38 tonnes était déchargé et la marchandise déjà dans des utilitaires prêts à partir en livraison : 44 000 cartouches ont été saisies.
“Le camion était plein, il y avait des enjoliveurs assez lourds sur le devant pour masquer la marchandise”, a détaillé le colonel. 19 000 euros et six véhicules ont été également saisis.

5 euros en contrebande contre 12 euros au comptoir

Un paquet de cigarettes de contrebande coûte “un euro” à la fabrication et est revendu en moyenne “cinq euros”, de sorte, a expliqué le patron de la SR, que la marchandise saisie est estimée à 2,5 millions d’euros.
En France, le paquet de cigarettes est vendu chez les buralistes en moyenne 12 euros.

Les neufs malfaiteurs arrêtés vendredi sont tous originaires des pays de l’Est, d’où provient également la marchandise importée, selon le colonel Pegeot.

La dernière saisie importante s’est déroulée fin mars sur l’autoroute A9, près de Nîmes, où les douaniers ont saisi 10,4 tonnes de cigarettes de contrebande à bord d’un camion en provenance d’Espagne. Une saisie similaire, portant également sur 10,4 tonnes de cigarettes de contrebande, avait été effectuée le 6 mars. Dix-neuf membres d’un réseau international d’importation de cigarettes contrefaites en provenance de Slovénie, dont le trafic a porté sur 77 tonnes en 2020, ont par ailleurs été jugés début janvier à Bordeaux. Originaires d’Ukraine, d’Arménie, de Géorgie, de Bosnie-Herzégovine ou de Pologne, ils ont été condamnés à des peines allant de deux ans avec sursis à 10 ans ferme.

Selon l’étude Empty Pack Survey réalisée pour le compte de la Seita, 40,9% des cigarettes consommées en Ile-de-France ne proviendraient pas du réseau des buralistes.

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