L’avocat général a requis jeudi une peine de 30 ans de réclusion criminelle, suivie d’une interdiction définitive du territoire français, contre l’accusé du meurtre en 2019 de l’étudiante Sandra Bignet.
L’étudiante de 23 ans a été retrouvée morte le 12 mai 2019 dans le coffre de sa voiture à Valenton (Val-de-Marne), pieds et poings liés et le visage recouvert de scotch bleu. Sa famille la recherchait depuis le 9 mai, quand elle avait cessé de donner des nouvelles alors qu’elle faisait le tour des Franprix de l’Essonne dans le cadre d’un stage pour son master de marketing.
Selon l’accusation, l’employé du dernier Franprix visité par la victime, Shamran Mehmood Raja, homme d’origine pakistanaise âgé de 32 ans à l’époque, a étranglé la jeune fille avant de faire appel à sa famille pour dissimuler le corps, probablement après l’avoir caché deux jours dans une chambre froide du magasin.
Trois membres de sa famille sont également jugés pour recel de cadavre et modification de la scène de crime. L’avocat général a requis trois ans de prison, dont un avec sursis, contre les trois hommes. Le principal accusé a nié tout au long du procès avoir attaqué la jeune femme : selon lui, un client du magasin a attaqué Sandra Bignet avant de prendre la fuite et il a caché le corps car il était en situation irrégulière.
“Sa version est incohérente, illogique, il s’adapte aux éléments du dossier”, a accusé l’avocat général dans son réquisitoire.
Le verdict est attendu vendredi.
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