Les enquêteurs français et belges sont “extrêmement mobilisés et préoccupés par la santé et même la vie de Santiago”, nouveau-né prématuré enlevé lundi soir par ses parents à la maternité, à Aulnay-sous-Bois, a déclaré jeudi le procureur de la République de Bobigny, Eric Mathais.
Né le 4 octobre, avec environ huit semaines d’avance, Santiago est un très grand prématuré, qui nécessite des soins constants. “La priorité numéro un (…) a été et reste de retrouver Santiago pour s’assurer qu’il aille bien”, a insisté le magistrat. “Les parents de Santiago n’ont toujours pas été retrouvés en Belgique”, a exprimé le procureur lors d’une conférence de presse ce 24 octobre après-midi.
Dans le cadre de l’enquête ouverte depuis l’enlèvement du bébé, trois personnes (un homme et une femme adultes, et un mineur) ont été déférées et présentées au juge d’instruction ce jeudi. “Une femme a été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire strict. Le mineur a été mis en examen des chefs d’enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans en bande organisée et de complicité de mauvais traitements et privations infligés à un mineur de 15 ans. Il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet. Le majeur a été mis en examen des chefs d’enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans en bande organisée et de complicité de mauvais traitements et privations infligés à un mineur de 15 ans. Il a été incarcéré provisoirement dans l’attente du débat contradictoire sur la mesure de sureté qui interviendra le 28 octobre”, détaille le Parquet dans un communiqué.
Des mandats d’arrêt et mandats d’arrêt européens à l’encontre des parents de l’enfant ont été diffusés au niveau européen et plus largement via Interpol.
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