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Avec l’arrivée d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Paris étoffe son campus intelligence artificielle (IA)

Avec l’arrivée d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Paris étoffe son campus intelligence artificielle (IA) © GJ

Après s’être installée à Londres et à Dublin, la start-up américaine OpenAI, qui a vulgarisé l’usage de l’intelligence artificielle (IA) conversationnelle avec ChatGPT, va ouvrir un bureau à Paris. Un pionnier de l’IA de plus dans la capitale qui concentre déjà un petit campus.

Cette présence doit permettre à OpenAI “d’accéder au vivier de talents français”, a fait valoir l’entreprise dans un communiqué, ajoutant qu’elle commencerait bientôt à recruter. “Avec une équipe sur place, nous pourrons collaborer étroitement avec les entreprises, institutions et développeurs français pour les aider à tirer pleinement parti des avantages de l’IA”, a déclaré Sam Altman, cofondateur d’OpenAI. L’entreprise a également annoncé son intention d’ouvrir des bureaux à Singapour, New York et Bruxelles plus tard cette année.

“Ce choix reflète le dynamisme croissant de notre écosystème français d’intelligence artificielle, que nous voulons positionner comme un des leaders mondiaux”, s’est félicitée la nouvelle secrétaire d’Etat chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz, citée dans le communiqué.

La capitale compte déjà plusieurs pionniers de l’IA comme Google qui y a inauguré son nouveau centre de recherche en février, Méta (Facebook) qui y dispose de son laboratoire FAIR (Facebook artificial intelligence research), sous l’impulsion du chercheur français Yann Le Cun, le japonais Fujitsu, le coréen Samsung, l’américain IBM, et encore le laboratoire Kyutai, porté notamment par Xavier Niel (Iliad) et Rodolphe Saadé (CMA-CGM).

Paris accueillera en février 2025 le prochain sommet international de l’IA, le Président Emmanuel Macron ayant pour ambition affichée de faire de la France un acteur majeur du secteur.

L’arrivée d’OpenAI se fera toutefois dans un contexte de bras de fer avec les journaux français. Le développeur de ChatGPT a en effet refusé mi-septembre d’ouvrir des négociations avec deux organismes de la presse française pour utiliser de manière payante les contenus des 800 titres qu’ils représentent. La start-up, valorisée à 157 milliards de dollars après une levée de fonds majeure de 6,6 milliards la semaine dernière, est aussi, comme tous les mastodontes du secteur de l’intelligence artificielle, dans le radar de Bruxelles. L’Union européenne continue ainsi d’examiner le partenariat entre Microsoft et OpenAI et ses impacts sur la concurrence.

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