Les vols et les dégradations volontaires notamment sont en baisse autour des sites olympiques d’Ile-de-France entre le 22 et le 28 juillet, alors que la région connaît une mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre, selon les données du service de statistiques du ministère de l’Intérieur (SSMSI).
Depuis la semaine dernière, le SSMSI, qui appelle à la “prudence” dans l’interprétation de ces chiffres, publie exceptionnellement un suivi hebdomadaire des indicateurs de crimes et délits enregistrée pendant les jeux olympiques et paralympiques, c’est-à-dire entre le 25 juillet et le 19 septembre.
Les données publiées jeudi, contrairement à la semaine précédente, intègrent pour la première fois quelques journées de déroulement des épreuves olympiques ainsi que la cérémonie d’ouverture (26 juillet).
Pour la seule cérémonie d’ouverture, 45 000 policiers et gendarmes (35 000 en moyenne les autres jours) ont été mobilisés auxquels se sont ajoutés 18 000 militaires et des agents de sécurité privée.
Le service de statistiques relève comme la semaine précédente une augmentation des outrages ou violences envers les policiers et les gendarmes (+15%, contre +19% la semaine précédente) qu’il lie “à la présence accrue des forces de l’ordre”.
Dans la zone IDF, les vols violents sont en baisse de 24%, les mis en cause pour usage de stupéfiants de 8%, les vols liés aux véhicules de 7% et les destructions et dégradations volontaires de 5%. Les vols sans violences sont en revanche en hausse de 7%.
Mais le service de statistiques note des tendances inverses dans les zones JO de province, comme le nombre des mis en cause pour usage de cannabis qui a bondi de 42% dans le même laps de temps.
Les cambriolages de logements sont en hausse de 7% au niveau national quand ils ne présentent “pas d’évolution significative” autour des sites olympiques franciliens.
Le SSMSI souligne que le “suivi hebdomadaire ainsi que la déclinaison des statistiques de la délinquance enregistrée par zone géographique peuvent conduire à observer un faible, voire très faible, nombre de crimes et délits, ce qui peut rendre les évolutions hebdomadaires volatiles”.
Il fait valoir que ces données publiées “doivent donc être interprétées avec prudence“. “De manière générale, toute évolution hebdomadaire inférieure à 10% doit être commentée avec précaution”, explique-t-il. Et d’ajouter qu’il ne “diffuse pas la totalité des indicateurs” qu’il suit habituellement dans la mesure où certains “présentent des effectifs trop faibles pour une analyse hebdomadaires pertinente (homicides, violences sexuelles, trafic de stupéfiants par exemple)”.
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