Billettique, signalétique, renfort d’agents : comment la gare de l’aéroport de Roissy se prépare à l’affluence des JO

“Ce qu’on fait depuis le printemps, c’est d’abord de renforcer l’accompagnement humain”, explique Pascal Desrousseaux, directeur du RER B Nord, qui relie l’aéroport Charles-de-Gaulle au centre de Paris en une trentaine de minutes.

Transilien SNCF Voyageurs a ainsi doublé les effectifs, passant de 50 à 100 agents. Pendant les JO, une quinzaine d’agents maîtrisant l’anglais, et parfois d’autres langues, du dispositif “Welcome” seront dédiés chaque jour à l’accueil des voyageurs. Les neuf guichets seront ouverts sans discontinuer.

Depuis mi-juin, il est possible d’acheter ses titres de transport, – notamment le forfait Passe Paris 2024 (16 euros par jour) qui donne accès à l’ensemble des transports en commun franciliens, mais aussi les billets Roissy-Paris (11,80 euros) et Orly-Paris (10,30 euros) – via l’application “Transport public Paris 2024” d’IDFM. “Il faut qu’on se mette au goût du jour du XXIe siècle (…) qu’on rentre dans cette culture du QR code (…) pour réduire les queues et les attentes”, enjoint Valérie Pécresse, la présidente d’Île-de-France Mobilités (IDFM), lors d’une visite de la gare. “On est sur un dispositif qui est très évolutif”, réagit Pascal Desrousseaux, assurant que la signalétique sera plus importante d’ici le démarrage des Jeux, le 26 juillet.

Pour encore plus de fluidité, la SNCF invite les usagers à anticiper. “Il y a plein de nouvelles solutions digitales, pointe M. Desrousseaux. Maintenant, il faut les populariser, les généraliser, puisque l’enjeu, c’est que les visiteurs puissent acheter leur titre avant même leur voyage”. Le comité d’organisation des Jeux incite tous les détenteurs de billets à télécharger l’application en avance. Dans certaines gares du RER B, il est par ailleurs possible de connaître en temps réel l’affluence dans les wagons, à travers des codes couleurs, afin de mieux répartir les flux d’usagers.